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Le Monstre de Mount Rainier

Par Nefer · 23 juillet 2025

Un géant velu, télépathe et oublié

Il y a des lieux sur cette Terre où les récits se superposent, se répètent, comme si une mémoire ancienne persistait, tapie dans la roche, les arbres ou les brumes. Le mont Rainier, imposant volcan de l’État de Washington, est de ceux-là. Si aujourd’hui, il est surtout connu des randonneurs et des naturalistes, ce sommet a aussi, depuis plus d’un siècle, été le théâtre d’apparitions étranges, de disparitions inexpliquées… et d’une affaire troublante : celle d’un géant velu, à l’allure bestiale, mais capable de communiquer par la pensée.

Une créature que certains décrivent comme un cousin oublié du Bigfoot. D’autres, comme une entité bien plus ancienne, plus sombre… et bien plus intelligente.

La rencontre de 1947 : une vision de fin du monde

L’année 1947 est souvent citée pour l’affaire de Roswell. Pourtant, à des milliers de kilomètres de là, six randonneurs explorant les pentes du mont Rainier rapportent avoir aperçu une silhouette massive, bipède, couverte de poils sombres. Ce qui aurait pu n’être qu’un énième témoignage de « grand homme sauvage » bascule rapidement dans l’étrange.

L’un des témoins affirmera que la créature ne s’est pas contentée de fuir. Elle les aurait observés, longuement. Puis, sans qu’aucune parole ne soit prononcée, il aurait reçu une série d’images mentales, violentes, dérangeantes : le volcan en éruption, la forêt en flammes, une marée noire engloutissant le ciel.

Il ne savait pas pourquoi il comprenait ce que « l’autre » lui envoyait. Mais il était certain d’une chose : ce n’était pas une bête. C’était un avertissement.

Le précédent oublié de 1895 : « l’Ancien du Cratère »

Ce n’était pas la première fois que le mont Rainier accueillait une apparition surnaturelle. En 1895, un explorateur du nom de Major E.S. Ingraham publia un rapport aujourd’hui presque oublié. Il y relate une expédition jusqu’à une grotte située dans les contreforts du volcan. Là, dans un recoin sombre et silencieux, il aurait croisé un être humanoïde, massif, à la tête pointue recouverte de poils, les yeux brillant d’une lueur surnaturelle.

Mais c’est le mode de communication de cette entité qui frappe : aucun mot. Juste une « transmission de pensée », où l’explorateur aurait perçu l’histoire d’une ancienne race, antérieure à l’humanité, cachée dans les profondeurs de la montagne depuis des âges oubliés.

Des décennies plus tard, ces deux affaires semblent se répondre, comme les deux volets d’une même légende enfouie.

Des créatures ou des esprits ?

Les descriptions sont intrigantes : grande taille, silhouette humanoïde, pilosité marquée, mais surtout… télépathie. Ce dernier élément bouleverse l’analyse cryptozoologique classique. Nous ne serions plus face à un animal inconnu, mais à une conscience, une intelligence, peut-être même une volonté.

Certains chercheurs indépendants ont suggéré une hybridation entre les récits de Bigfoot et des entités décrites dans la littérature ésotérique, notamment dans les écrits de Blavatsky, où il est fait mention de « formes pré-humaines » douées de perception extrasensorielle et vivant à l’écart du monde matériel. Des êtres n’appartenant pas à notre époque, peut-être même pas à notre dimension.

Dans cette perspective, le « monstre » de Rainier ne serait pas un simple animal, mais une mémoire vivante, une relique biologique et psychique des temps antédiluviens.

Une montagne aux phénomènes multiples

Le mont Rainier est un site à forte concentration de phénomènes inexpliqués. On y rapporte depuis des décennies :

  • Des apparitions lumineuses inexpliquées.
  • Des disparitions de randonneurs dans des conditions particulièrement étranges (certaines incluses dans les dossiers du phénomène « Missing 411 »).
  • Des sensations de présence ou d’observation décrites par des forestiers expérimentés.
  • Des bruits sourds venant de l’intérieur de la montagne, sans cause géologique identifiée.

Ces éléments font du mont Rainier un candidat sérieux à l’hypothèse du « vortex », zone d’intersection entre plans physiques et subtils.

Hypothèses et ramifications

Plusieurs pistes peuvent être envisagées :

  1. Cryptide terrestre évolué : le monstre serait un hominidé inconnu, vivant dans les zones inaccessibles du mont, doté d’une forme de conscience non verbale. La télépathie serait ici interprétée comme une projection empathique, non surnaturelle.
  2. Entité astrale ou élémentale : selon les traditions ésotériques, le volcan abriterait une intelligence ancienne, gardienne d’un seuil ou d’un savoir interdit. Le monstre serait alors une manifestation de cette entité, ou son gardien.
  3. Résidu d’une civilisation disparue : évoqué dans certaines théories inspirées par Blavatsky ou Fort, la créature serait un survivant d’un peuple antérieur à l’humanité, évoluant dans un espace parallèle, capable d’interagir ponctuellement avec notre réalité.
  4. Projection mentale induite : enfin, certains chercheurs plus rationalistes évoquent une hallucination collective induite par une zone géomagnétique particulière, ou une forme rare de conscience collective altérée.

Conclusion : un avertissement oublié ?

L’affaire du monstre de Mount Rainier est restée dans l’ombre. Elle n’a pas connu le battage médiatique de Bigfoot ou de Roswell. Pourtant, elle recèle une profondeur troublante. Une créature velue, oui, mais aussi pensante. Télépathe. Porteuse d’un message.

Un avertissement ancien, peut-être.

Et si, dans les recoins sombres de nos montagnes, sous les volcans endormis, quelque chose de plus ancien que l’homme attendait, silencieusement, que nous soyons prêts à entendre sa voix ?

Une voix sans mots, mais chargée de visions.

Et vous, lecteurs… si demain, en marchant seul dans la forêt, une silhouette vous fixait depuis les arbres… seriez-vous capable d’écouter ce qu’elle a à vous dire ?

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