Entre novembre 1896 et mai 1897 l’Amérique a été le théâtre de nombreux témoignage d’apparition d’ovni dont certaines personnes ont parlé de flotte fantôme.
Tout semble avoir commencé le 17 novembre 1896, aux environs de 20h, le ciel de Sacramento, Californie, s’embrase d’un éclat inhabituel.
Des centaines de personnes ont vu une étrange lumière se déplacer dans le ciel. L’objet semble flotter dans le ciel sans faire le moindre bruit. Certaines témoins pensent qu’il s’agit de ballon. L’objet reste dans le ciel plusieurs minutes avant de disparaitre.
Dans les mois suivants, des centaines de signalements similaires apparaissent à travers tout le pays : au Nebraska, en Iowa, au Texas, au Kansas, dans l’Arkansas… Des témoins décrivent des engins munis de voiles, d’ailes ou d’hélices. Certains les comparent à des dirigeables, mais bien plus rapides et maniables que ce que permettait la technologie de l’époque.
Ces « airships », comme les appelle la presse, semblent parfois atterrir brièvement dans des champs. Des fermiers rapportent avoir parlé à leurs pilotes, des hommes « élégamment vêtus », disant venir du Nord, de New York… ou parfois, plus curieusement, de Mars.
Plus tard, le 19 avril 1897, à Aurora, Texas, un événement vient bouleverser le cours de cette affaire. Ce matin-là, selon plusieurs témoins, un engin aérien de forme circulaire s’écrase dans une ferme. Le shérif local découvre sur place les débris d’une « machine volante » et un corps calciné… d’apparence non humaine.
Le cadavre est rapidement enterré dans le cimetière de la ville. Sur sa tombe, on grave un petit symbole en forme d’étoile à six branches. Les journaux parlent d’un engin venu d’ailleurs, d’une sépulture martienne.
Difficile de savoir ce qui s’est passé durant ces mois. Il n’y a malheureusement aucune preuve physique ni photographie.
Lorsque la vague prend fin au printemps 1897, les journaux cessent d’en parler. Aucun rapport officiel n’est publié. Le gouvernement reste silencieux. Et peu à peu, l’histoire s’efface, reléguée aux marges de la mémoire collective…