Dans les collines boisées des Ozarks se trouve un hôtel pouvant ressembler à celui d’une histoire gothique, au milieu de ce bâtiment se trouve une chambre, la 208, qui serait l’épicentres d’événements paranormaux.
Construit en 1886, le Crescent Hotel était à l’origine un refuge de luxe pour les classes aisées en quête d’air pur et d’eaux de source. Rapidement, il change de vocation : tour à tour pensionnat pour jeunes filles, puis sanatorium douteux.
Dans les années 1930, un certain Norman Baker, pseudo-médecin et véritable charlatan, transforme l’établissement en clinique pour malades du cancer. Il promet des guérisons sans chirurgie, sans chimie, grâce à un « élixir miracle ». En réalité, aucun traitement, juste la douleur, la peur… et la mort. Plusieurs patients périssent dans des conditions mystérieuses. Le sous-sol est transformé en morgue. Des bocaux contenant des organes humains seront retrouvés des décennies plus tard. L’endroit idéale pour un film d’horreur, ou des activités paranormales…
Depuis les lieux ont été reconverti en hôtel. Les témoignages se sont rapidement multipliés sur des événements de type paranormaux se déroulant dans la chambre 208.
- La télévision qui s’allume seule, même débranchée.
- Des bruits de pas lourds venant du plafond… alors qu’il n’y a pas d’étage au-dessus.
- Des rires d’hommes et des voix inintelligibles dans la pièce, captées par des enregistreurs lors de veillées paranormales.
- Une sensation décrite comme « une pression électrique dans l’air », surtout la nuit, près du lit.
Il semblerait que plusieurs esprits hanteraient les lieux.
Certaines personnes pensent que ces esprits essayeraient de raconter les horreurs qu’ils ont vécu dans le sanatorium durant la période où Norman Baker officiant.
Des équipes de chasseurs de fantômes, comme TAPS (The Atlantic Paranormal Society), y ont mené des veillées. En 2006, des caméras thermiques ont capté un froid localisé et mouvant dans la chambre 208, sans explication physique possible. Des EVP ont aussi enregistré une voix masculine disant : « Not ready… »
En 2019, une enquête amateur a révélé une photo particulièrement troublante : sur le miroir de la coiffeuse de la 208, on distingue un visage flou, semblant émerger de la buée, alors que personne ne se trouvait devant.
Beaucoup de lieu où des gens ont souffert semblent garder une partie de cette souffrance dans les murs. Peut être qu’ici encore, les murs gardent une trace de cette horreur…
