Au Zimbabwe, où les superstitions sont profondément ancrées dans la culture locale, les phénomènes étranges sont souvent attribués à des entités surnaturelles, notamment des gobelins invisibles. Ce fut le cas récemment au poste de police du district de Bulilime, dans la province de South Matabeleland, où une série d’incidents inexpliqués a poussé les forces de l’ordre à abandonner les lieux.
Ces curieux événements survenus dans ce poste de police ne sont pas sans rappeler les manifestations classiques de poltergeists, des esprits frappeurs connus pour provoquer des perturbations physiques dans leur environnement. Les agents en poste ont rapporté des incidents si intenses qu’ils n’ont pas pu résister aux attaques et ont dû quitter le bâtiment précipitamment. Les policiers des autres postes ont exprimé leur soutien en refusant de les y renvoyer, affirmant qu’ils ne voulaient pas mettre leurs collègues en danger.
Mabeda Ngulani, une responsable locale, a fourni des détails troublants sur les manifestations paranormales qui se sont produites. Selon ses témoignages, les « femmes gobelines » auraient attaqué les policiers en poste durant la nuit, en agissant par paires. Ces entités auraient exercé une « violence physique » sur les agents, tandis que des phénomènes étranges se produisaient autour d’eux : des portes s’ouvraient et se refermaient d’elles-mêmes, et un bruit mystérieux, semblable à celui de créatures grimpant sur le toit, résonnait dans tout le bâtiment.
Les policiers, terrifiés par ces événements, n’ont pas pu trouver le repos, même pour une simple sieste. En quête d’une solution, ils ont tenté de relocaliser le poste de police, mais aucune autre chambre convenable n’a pu être trouvée dans le village le plus proche. Par conséquent, les villages de cette région se sont retrouvés sans protection policière, une situation qui perdure et qui n’a pas encore été résolue.
Cette histoire soulève de nombreuses questions sur la nature des phénomènes paranormaux et leur impact sur les communautés locales. Est-il possible que des entités surnaturelles, comme les poltergeists ou les gobelins, puissent réellement interagir avec notre monde de manière si tangible et terrifiante ? Ou bien s’agit-il de manifestations psychologiques induites par la peur collective et les croyances culturelles ? Quoi qu’il en soit, l’expérience de la police du district de Bulilime rappelle que le surnaturel continue de défier notre compréhension et d’influencer profondément nos sociétés.