Sur l’île suédoise de Gotland, des chercheurs ont mis au jour les restes de trois femmes de l’âge viking, datant de la fin du XIe siècle, qui présentaient une modification corporelle peu commune: des crânes artificiellement allongés. Cette pratique, qui n’était pas connue dans la culture viking scandinave, semble avoir des origines en Europe de l’Est, suggérant une influence culturelle ou des migrations entre ces régions.
Les Femmes de Gotland
Les trois sépultures, découvertes respectivement à Havor, Ire et Kvie, ont révélé que ces femmes avaient entre 25 et 60 ans au moment de leur décès. Les modifications crâniennes leur donnaient une apparence distincte et remarquable, ce qui soulève des questions sur leur statut social et leur identité au sein de la société viking.
Hypothèses et Interprétations
Les chercheurs s’interrogent sur la manière dont ces pratiques de modification du crâne sont arrivées sur Gotland. Il est possible que ces femmes soient nées dans le sud-est de l’Europe et que leurs crânes aient été modifiés durant leur enfance, ou bien que cette coutume ait été adoptée localement à Gotland. La similitude des modifications suggère un lien étroit entre ces trois femmes, peut-être un passé commun ou une appartenance à un groupe spécifique.
Certaines personnes y voient aussi un rapport avec la possibilité d’une rencontre avec des êtres d’origines extraterrestres qui auraient été pris pour des Dieux. En effet, les crânes allongés peuvent être vu un peu partout dans le monde et certaines personnes qui croient en la théorie des anciens astronautes pensent que les hommes auraient essayé de leur ressembler.
Signification Culturelle
Cette découverte met en lumière la diversité des pratiques culturelles à l’âge viking et la complexité des interactions entre différentes sociétés européennes de l’époque. Elle révèle également l’existence de modifications corporelles permanentes chez les Vikings, un aspect peu connu de leur culture.
Conclusion
La découverte des femmes vikings aux crânes allongés de Gotland ouvre de nouvelles perspectives sur la vie et les coutumes de l’âge viking. Elle nous rappelle que l’histoire est souvent plus nuancée et surprenante que ce que l’on peut imaginer.