Les Hommes en Noir, également connus sous le sigle MIB, sont des figures énigmatiques qui apparaissent généralement dans le contexte des phénomènes paranormaux, des observations d’OVNI (Objets Volants Non Identifiés) et des rencontres avec des extraterrestres. Leur histoire remonte aux années 1950, lorsque des témoins ont commencé à rapporter des rencontres étranges avec des hommes vêtus de costumes noirs et de lunettes de soleil, souvent se présentant comme des agents gouvernementaux.
Les Hommes en Noir sont décrits comme des individus au comportement étrange et inquiétant. Ils portent généralement des costumes noirs impeccables, des chapeaux noirs, des lunettes de soleil noires et des cravates sombres. Leur apparence est souvent décrite comme étant presque trop « parfaite », avec une absence totale d’expression faciale. Ils sont également connus pour leur comportement intimidant, leurs menaces voilées et leur capacité à semer la peur chez les témoins d’événements paranormaux.
Les rôles attribués aux Hommes en Noir varient en fonction des récits. Certains prétendent qu’ils sont envoyés par des agences gouvernementales secrètes pour réprimer les témoins d’OVNI et étouffer les preuves. D’autres les voient comme des agents d’entités extraterrestres cherchant à cacher leurs activités à l’humanité. Il y a même des spéculations suggérant qu’ils pourraient être des voyageurs temporels ou des êtres interdimensionnels.
Plusieurs théories tentent d’expliquer l’origine des Hommes en Noir. Certains les considèrent comme de simples agents gouvernementaux chargés de protéger les secrets liés aux technologies militaires secrètes, tandis que d’autres croient qu’ils sont liés à une conspiration visant à maintenir le public dans l’ignorance en ce qui concerne la vie extraterrestre. Il y a même des conjectures qui les associent à des phénomènes paranormaux, les considérant comme des créatures surnaturelles.
Il est important de noter que les récits concernant les Hommes en Noir sont souvent entourés de controverse. De nombreux sceptiques considèrent ces témoignages comme des canulars ou des manifestations de l’imagination humaine. Ils soutiennent que l’absence de preuves tangibles rend difficile la validation de l’existence réelle des Hommes en Noir.
En fin de compte, que l’on croie aux Hommes en Noir ou que l’on les considère comme des mythes modernes, leur mystère persiste. Ils continuent de hanter les récits de phénomènes paranormaux et d’OVNI, ajoutant une couche de mystère et de fascination à ces sujets. Que vous les considériez comme des gardiens de secrets obscurs ou comme des produits de l’imagination, il est indéniable que les Hommes en Noir ont laissé une empreinte indélébile sur la culture du paranormal et de l’ufologie.
L’origine des hommes en noir pourrait provenir de l’ouvrage They knew too much about flying saucers de Gray Barker (1956). Collaborant avec John A. Keel de 1966 à 1967 sur l’affaire du Mothman, Kell reprend et développe ce terme exact de MIB dans son best-seller The Mothman Prophecy en 1975. En 1998, John C. Sherwood révéla que Gray Barker publiait dans son fanzine ufologique, sous forme d’articles (donc présentés comme objectifs), des textes qui au départ lui étaient soumis comme étant des nouvelles de science-fiction.
En dehors du stéréotype du costume et des lunettes noires, les Hommes en noir sont souvent décrits par les témoins comme portant des vêtements passés de mode. Leur voix est souvent décrite comme « nasillarde » ou « électronique ». Leurs cheveux sont parfaitement lissés, parfois coupés en brosse très courte. Ils se déplacent dans des Cadillac noires (anciens modèles essentiellement de type V8 des années 1948-1953, flambant neufs), ou des Lincoln Continental. C’est surtout cette absence totale d’expression faciale et cette attitude de robot humanoïde qui les rend intimidants.
Les hommes en noir semblent toujours posséder des informations précises sur les personnes auxquelles ils rendent visite, comme si ces personnes avaient été sous surveillance pendant une longue période. Ils sembleraient être désorientés par la nature des objets de la vie quotidienne (stylos, ustensiles, nourriture, etc.), et par l’utilisation d’un argot dépassé.
Il existe de nombreux livres sur ces personnages énigmatiques mais aucune photo authentique n’est reproduite. Ceci devrait être possible de nos jours avec toutes les caméras présentes dans les villes et villas ainsi que sur les sonnettes de portes (enfin espérons).
Max