En 1867, le fils du roi d’Italie devait se marier avec une princesse, cette histoire sera entachée d’une succession drame…
L’histoire commence en mai 1867 alors que la princesse Maria del Pozzo della Cisterna prépare son mariage avec le fils du roi, le duc d’Aoste. Le premier désastre a frappé avant le mariage lorsque la maîtresse de garde-robe de la princesse s’est pendue. La princesse superstitieuse a immédiatement embauché une autre couturière pour lui faire une nouvelle robe.
Le jour du mariage, la cérémonie a été retardée deux fois, une fois lorsque l’officier menant le cortège royal a subi un coup de soleil et s’est évanoui. Ensuite le groupe est arrivé au palais. Le gardien n’a pas réussi à ouvrir les portes du palais pour la procession matrimoniale. Le gardien a été retrouvé mort à proximité, gisant dans une mare de sang.
Après la cérémonie, un des invités a accidentellement réussi à se tirer une balle dans la tête en jouant avec un pistolet de cérémonie.
Finalement, les mariés ont été escortés par une procession de voitures jusqu’à la gare. Les jeunes mariés royaux devaient monter à bord d’un train pour leur lune de miel. Cependant, le destin devait à nouveau intervenir.
L’officier qui avait rédigé le contrat de mariage a subi une crise cardiaque et est décédé. Le chef de gare anxieux a réussi à tomber sous les roues du train nuptial qui approchait.
Le roi Victor-Emmanuel, désormais convaincu que la cérémonie était maudite, se précipita à la gare pour empêcher quiconque de monter dans le train et tenta de ramener tout le monde à une sécurité relative du palais, mais sur le chemin, le comte de Castiglione, qui se trouve à côté de la calèche royale, tomba de son cheval et se fait écraser par la calèche.
Il est tué lorsque le poids des roues a enfoncé l’une de ses médailles à travers son uniforme dans sa poitrine…
Série de désastreuse coïncidence ? Malédiction ? Légende Urbaine ? Difficile à dire…
Y’a des jours comme ça ou tout va de travers, fâcheux concours de circonstances compte tenu de l’importance de la cérémonie royale.
Certes le mariage s’avère fructueux avec trois garçons en six ans: Emmanuel-Philibert (2° duc d’Aoste, 1869-1931), Victor-Emmanuel (comte de Turin, 1872-1946) et Louis-Amédée (le célèbre sportif, duc des Abbruzes, 1873-1933) ce qui tranche avec Victor-Emmanuel III, enfant unique et malingre du prince héritier Humbert.
D’un autre côté, le duc est un homme volage bien dans la tradition de son grand-père, de son père et de son frère et il est bien difficile de trouver en lui la force morale qui distingue sa jeune femme.
Les premières années du couple sont pénibles ; tout juste remis de la mort de la mère de la princesse, le jeune ménage envoyé à l’inauguration du canal de Suez doit en revenir à l’improviste du fait des premières attaques d’une tuberculose qui sera bientôt fatale à la jeune duchesse éprouvée encore par l’explosion des machines du bateau qui les ramène d’urgence en Italie.
L’état de santé de Maria-Vittoria s’aggrave. On croit la fortifier en la transportant à San Remo mais ce n’est que pour y trouver la mort en novembre 1876.
Max