Il existe un étrange mythe en Grèce qui parle d’une créature, le Vrykolakas, il s’agirait d’une sorte de vampire qui hanterait les nuits…
Les Vrykolakas appartiennent à une esp&ce de mort vivant. Ils sont une forme humaine mais aussi une forme de loup, un peu comme une sorte de vampires-loup-garou-zombies. Les Vrykolakas sont des cadavres animés qui peuvent revenir physiquement de la mort. Une personne ordinaire peut être transformée en une personne de diverses manières. Un bébé né un jour saint de l’Église ou un enfat ont les frères et sœurs sont morts serait considéré comme susceptible de devenir un vrykolakas. Quiconque meurt sans les derniers rites ou qui avait un animal tel qu’un chat ou un chien sauter par-dessus son cadavre avant d’être enterré, était destiné à devenir un vrykolakas.
Cette étonnante créature peut sortir tous les jours sauf le samedi, le jour du sabbat. Elle a la capacité de drainer la force des personnes qui dorment. Certains de ces aspect font penser aux démons tel les succubes ou les incubes.
D’après certains témoignages, il peut tuer les gens. Le seul moyen de tuer un Vrykolakas serait de la faire bruler ou bien qu’il soit foudroyer.
Si les témoignages sur les attaques de ces entités proviennent généralement des Balkans, il semble que l’île de Santorin aurait été particulièrement touchée.
En générale, le vrykolakas s’attaque à la victime de façon assez simple. Le vampire frappe à la porte de sa proie durant la nuit. Si l’occupant ouvre, la victime décéderait d’effrois en voyant la terrible créature. Une fois morte, la proie à de forte chance de devenir à son tour un vrykolakas.
Parfois, le vrykolakas entre dans la maison et tue sa victime en s’asseyant sur le torse de la personne endormie jusqu’à ce qu’elle étouffe. Ce comportement n’est pas sans rappeler celui des incubes et succubes.
Une source du XVIIe siècle raconte que chaque fois qu’on pense qu’un vrykolakas se trouvait dans un village, les habitants se blottissaient dans une maison pour se protéger et envoyaient un voisin demander à l’évêque d’exhumation du cadavre soupçonné d’être le revenant. L’exorcisme, la décapitation, le démembrement ou la mise d’une pic à travers la tête du corps exhumé étaient toutes des méthodes qui pouvaient être utilisées. Ensuite on procédait à une réinhumation ou une crémation. Le peuple de Santorin avait une autre sanction contre les vrykolakas. Il apportait les restes de ces créatures au-dessus de l’eau à Nea Kameni, et, en particulier, à Thirassia, de l’autre côté de la caldeira, à Santorin. En effet, les esprits ne peuvent pas traverser l’eau, en particulier l’eau salée. Il était traditionnel pour les pêcheurs et autres marins qui passaient près de ces sombres îles de lave de façonner leurs cordes en un panneau de croix avant de s’amarrer au port principal de Santorin, Athinios, juste pour bannir toute influence maléfique qui aurait pu se loger dans leurs bateaux.
Le vrykolakas ou vârcolac serait très proche du cauque-mar français du XVIIIe siècle, qui a donné le mot cauchemar.
Il s’agit de traditions anté-chrétiennes liées au culte des ancêtres et à la crainte des revenants et des morts-vivants, qui ont perduré sous forme de superstitions jusqu’à nos jours.
Les éclipses de lune sont censées être l’œuvre des vrykolakas dont le souffle mortel, fait de péchés non expiés, se manifesterait ainsi.
Max