C’est en mars 1866 que Janet Rogers est partie aider son frère pour des tâches ménagères, trois jours après elle sera retrouvée morte…
En mars 1866, Janet Rogers s’est rendue à la ferme de son frère, William Henderson, dans le Perthshire, pour aider aux tâches ménagères pendant que celui-ci cherchait une nouvelle domestique.
Trois jours après son arrivé, Son frère, William Henderson, était rentré à la ferme Mount Stewart, près de Forgandenny, près de Perth. N’obtenant aucune réponse, il est passé par une fenêtre, où il a vu le corps de sa sœur.
Elle avait été frappée à mort avec une hache. La police s’est alors lancé dans une enquête afin de découvrir qui était le meurtrier. Une récompense de cent livres avait été offerte pour tout renseignement sur cette affaire. Beaucoup de gens sont venu témoigné mais sans vraiment donner d’indice.
Finalement, un laboureur, James Crichton, a été soupçonné de l’atrocité et, après une longue enquête, il a été arrêté et jugé à Perth. Il a d’abord été accusé d’avoir commis le crime après un vol raté, mais le jury n’a mis que 12 minutes pour rendre un verdict de non preuve. Il n’y avait aucune preuve médico-légale, il n’y avait pas de profil psychologique, ni rien de tout cela. Seul les témoignages qui n’étaient pour beaucoup que donné par intérêt à cause de la récompense ont servit de base à cette affaire.
Les dossiers médicaux montrent que son frère William est finalement devenu fou et a été engagé dans ce qu’on appelait à l’époque l’asile d’aliénés. M. Henderson était convaincu que James Crichton avait assassiné sa sœur, mais son incapacité à le prouver l’a consumé.
Personne ne réussi à découvrir la vérité sur ce meurtre qui restera dans cette région l’une des plus étranges affaires.
Si le frère est réellement le coupable nous sommes en présence d’une amnésie dissociative, c’est une amnésie provoquée par un traumatisme ou un stress, résultant en une incapacité à se souvenir d’informations personnelles importantes.
Dans l’amnésie dissociative, la perte de mémoire concerne des informations qui font normalement partie de la conscience des activités routinières ou de la mémoire autobiographique :
– Qui l’on est
– Où l’on a été
– À qui l’on a parlé
– Ce que l’on a fait, dit, pensé et ressenti
Les personnes ont des trous de mémoire, qui peuvent s’étendre de quelques minutes à plusieurs décennies.
Max