C’est dans le plus grand château du Japon, celui de Himeji que se trouverait le fantôme de Okiku qui aurait reçu une terrible punition…
Okiku était une belle jeune femme. Malheureusement pour elle, celle-ci perdit une assiette en or. Celle-ci appartenait à un lot de dix qui faisait partie du trésors de la famille. Elle passa des heures à chercher le plat en vain. Ne le retrouvant pas, on la condamna à une terrible peine…
Okiku a été suspendue au-dessus d’un puits sur le terrain des châteaux, battue, abaissée et submergée jusqu’à presque se noyer avant d’être retirée à nouveau… pour faire répéter la torture jusqu’à ce qu’elle soit finalement tuée.
On jeta son corps dans le puit avant de le sceller.
Depuis, de nombreux témoins affirment avoir vu la jeune femme à côté du puit. Okiku compte jusqu’à neuf, puis elle se met à crier de colère et de peur avant de disparaître. La légende raconte que pour soulager le fantôme de la pauvre jeune femme, il faut simplement dire dix après qu’elle ait compté jusqu’à neuf. Elle repart apaisée avant d’apparaître à nouveau plus tard…
Le fantôme d’Okiku est un Yuurimi, un Yuurimi est l’esprit de quelqu’un qui est mort dans des circonstances soudaines ou imprudentes, caractérisé par des cheveux noirs, une robe blanche et des mains et des pieds démembrés ou manquants). Le Yuurimi d’Okiku sortait du puits, marchait dans le manoir des assiettes et vérifiait sur les assiettes. Le fantôme comptait les plats, et lorsqu’il avait atteint neuf et n’en trouvait pas dix, le fantôme se lamentait anormalement. Le puits où Okiku s’est noyé est connu sous le nom de « puits d’Okiku »…
Banchō Sarayashiki ou l’histoire d’Okiku et les neufs assiettes est un célèbre conte folklorique japonais datant de l’époque Edo.
Son origine et sa version exacte sont inconnue.
Malgré tout son histoire et surtout son personnage de fantôme continue à hanter influencer le Japon d’Aujourd’hui.
Il s’agit d’une histoire universelle de loi du plus fort.
Une de ces histoires où l’abus de pouvoir conduit à une fin tragique où les innocents paient le prix.