La forêt de Aokigahara, située au pied du Mont Fuji au Japon, est un endroit à la fois magnifique et troublant. Célèbre pour sa densité, son silence oppressant et sa triste réputation de « forêt des suicides », Aokigahara a attiré l’attention du monde entier. Cet article explore les aspects contradictoires de la forêt, entre sa beauté naturelle et le mystère sombre qui l’entoure.
Aokigahara est tristement célèbre pour sa réputation de « forêt des suicides ». Depuis des décennies, un nombre significatif de personnes se sont rendues dans cette forêt pour mettre fin à leurs jours. Les raisons qui poussent les gens à choisir Aokigahara pour ce geste tragique sont complexes et multifactorielles, allant de la solitude à la dépression en passant par des croyances culturelles.
La forêt de Aokigahara a captivé l’imagination du public et des médias du monde entier. Des documentaires, des reportages et des œuvres de fiction ont tous contribué à la fascination morbide entourant cette forêt. Les explorateurs urbains, les aventuriers et les curieux sont attirés par le mystère qui plane sur ces arbres millénaires.
Face à la triste réalité des suicides dans la forêt de Aokigahara, des mesures de prévention et de sensibilisation ont été mises en place. Des panneaux de prévention ont été installés, des patrouilles de police ont été renforcées et des lignes d’écoute ont été mises en place pour aider les personnes en détresse. Des efforts sont déployés pour briser le tabou entourant la santé mentale et offrir un soutien aux personnes vulnérables.
Aokigahara possède également une signification culturelle pour le peuple japonais. Dans la mythologie japonaise, la forêt est associée à des esprits et à des superstitions. Elle est souvent mentionnée dans la littérature, les films et les œuvres artistiques du pays. Certains Japonais considèrent Aokigahara comme un lieu sacré et évitent d’y pénétrer par respect pour les âmes perdues.
La forêt de Aokigahara reste un endroit à la fois captivant et troublant. Sa beauté naturelle contraste avec son triste statut de « forêt des suicides ». Personne ne sait l’origine de tous ces suicides. Simple copier coller des autres? Lieu Maudit ? Difficile à dire…
On sait que la forêt est née à la suite d’une gigantesque éruption du mont Fuji en l’an 864. La lave ayant favorisé la croissance d’une végétation dense mais aussi la formation de cavités et autres grottes qui elles aussi, font l’objet de légendes aussi flippantes que persistantes.
Cette forêt abriterait une forme de mal absolu.
Une croyance qui remonte à loin et qui encore aujourd’hui persiste au Japon. À en croire certaines personnes, elle remonterait aux années 1800, quand les familles amenaient leurs membres les plus âgés à Aokigahara pour les laisser mourir dignement. Comme si tous ces morts avaient favorisé l’émergence d’une force maléfique qui depuis, réclame inlassablement son dû.
Dans la forêt, les téléphones, les boussoles et les GPS sont inutiles d’où les rubans ! Et si cela prouve certainement que l’endroit est sous l’influence de phénomènes géomagnétiques, d’autres y voient plutôt l’action de démons tapis dans l’ombre. Quoi qu’il en soit, pas la peine d’espérer faire un Face time dans la forêt.
Dans la culture japonaise, on retrouve une longue tradition de considérer certains types de suicide comme honorables, en particulier dans un cadre militaire.
Le Japon a un taux de suicide élevé par rapport à la plupart des autres pays, mais leur nombre décroît depuis 2010, restant à moins de 30 000 suicides par an pendant neuf années consécutives. En 2014, en moyenne, 70 Japonais se suicident par jour, dont 71 % d’hommes. Il s’agit de la première cause de mort chez les hommes de 20 à 44 ans. En 2016, le taux de suicide atteint le chiffre le plus bas depuis 22 ans à 21 764 suicides, dont 15 017 hommes et 6 747 femmes. Il est de 21 007 en 2021, en très légère diminution par rapport à 2020.
Les facteurs majeurs du suicide incluent le chômage, des périodes de stagnation ou de récession économique (comme la décennie perdue entre 1990 et 2010), et la pression sociale. En 2007, la police identifie 50 motifs de suicide, avec un maximum de 3 motifs à identifier pour chaque cas de suicide. La dépression arrive en tête, suivie par la perte d’un emploi et les difficultés de vie.
Près de 2 000 lycéens se sont suicidés en raison de harcèlement scolaire.
En 2021, les problèmes de santé sont au premier rang en tant que facteur contribuant à un suicide (47 %), suivis par les problèmes économiques et de subsistance (16 %) et les problèmes de famille (15 %).
Un lieu commun pour les suicides est Aokigahara, une forêt située au pied du Mont Fuji. Jusqu’en 1988, on y compte environ 30 suicides par an. En 1999, on en recense 74, puis 78 en 2002. En 2003, on arrive à 105 corps trouvés dans la forêt. La zone est patrouillée par la police, à la recherche de personnes cherchant à se suicider. En 2010, on compte 247 tentatives de suicides dont 54 fatales dans cette forêt.
Max