Les Pooka sont d’étranges créatures du petit peuple qui parcourent les terres d’Irlande, même s’ils sont peu connus dans nos contrés, beaucoup d’Irlandais croient en leurs existences…
Le mot « pooka » est un mot irlandais signifiant « esprit » ou « fantôme », mais il est le plus souvent utilisé en association avec un type particulier de fée qui peut prendre diverses formes, y compris un cheval, une chèvre, un chien, un lapin et même un gobelin.
Quelle que soit la forme que le pooka suppose, sa fourrure ou ses poils sont presque toujours de couleur foncée ou noire. Peut-être la forme la plus commune que le pooka prend est celle d’un cheval noir sauvage avec des yeux jaune, une longue crinière et des chaînes drapées autour de son corps.
Sous la forme de chevaux, ils sont connus comme étant visible à la tombée de la nuit. Ils détruisent les récoltes, brises les clôtures et effraient le bétail. Certaines légendes prétendent que ces chevaux mystérieux sont capables de parler avec une voix humaine, offrant des avertissements et même des prophéties le cas échéant.
De nombreux lieux modernes en Irlande sont nommés d’après ces premières légendes. Par exemple, Binlaughlin Mountain à Fermanagh est appelé le « sommet du cheval parlant ».
Les pookas sont connus pour être porteurs de bonne ou de mauvaise fortune, selon la fée que l’on rencontre. Les légendes de rencontres avec ces fées vont de l’agréable au terrifiant.
Le pooka est au centre de certaines traditions agricoles celtiques, la plus célèbre étant la fête de la récolte connue sous le nom de Samhain. Ce festival a lieu dans la première semaine de novembre, et il est célébré pour signifier la cueillette de la dernière partie des cultures.
Toutes les cultures restées intactes dans les champs étaient considérées comme « puka », faisant référence à une légende commune selon laquelle le pooka errait dans les champs au début de novembre et crachait ou déféquait sur certaines parties des cultures, les rendant ainsi immangeables. Le pooka dans ces cas est généralement considéré comme un petit gobelin poilu et difforme.
Même aujourd’hui, les moissonneurs de certaines régions laissent intacte une petite partie de leurs récoltes dans le champ, les offrant comme « part de pooka » pour satisfaire l’appétit espiègle de la créature…