Il existerait une mystérieuse créature dans la culture Gullah, le Boo Hag, cette entité serait une sorte de sorcière vampire…
D’après les légendes, cette créature ne posséderait pas de peau, on verrait directement ses muscles. Afin de pouvoir se dissimuler, ils volent la peau de leur victime et l’utilisent aussi longtemps qu’elle tient, en la portant comme un vêtement. Elles enlèvent et cachent cette peau avant de partir à cheval. Elle ne boirait pas de sang, mais l’haleine de sa victime.
Cette étrange sorcière chercherait ses victimes. Une fois trouvé, elle entrerait dans la maison par une fissure ou un petit trou. Elle se placerait au-dessus de lui et aspirerait sa respiration. Cela rend la victime impuissante et provoque un sommeil profond et onirique. La sorcière a tendance à laisser la victime en vie, afin de l’utiliser à nouveau pour son énergie. Si la victime se débat, la Boo Hag lui arrache la peau et laisse ensuite la victime agoniser.
La sorcière s’enfuit ensuite Lorsque la victime se réveille, elle peut se sentir essoufflée, mais en général, elle se sent seulement fatiguée.
Une expression parfois utilisée en Caroline du Sud est « don’t let de hag ride ya ». Cette expression pourrait provenir de la légende du boo hag.
Si l’on regarde cette légende, elle peut faire penser au phénomène de paralysie du sommeil. En effet, les victimes de ces phénomènes ressentent une importante pression durant leur sommeil, et peuvent avoir l’impression de mal respirer. La position de notre Boo Hag sur le torse fait justement penser à cette histoire…
En 2005, un boo hag est devenu un personnage dans un livre pour enfants intitulé Precious and the Boo Hag de Patricia C. McKissack et Onawumi Jean Moss.
L’expression « don’t let de hag ride ya » signifie «ne laissez pas de hag vous chevaucher», la légende a été utilisée comme une leçon sur le danger étranger.
Le « danger étranger » est l’idée ou l’avertissement que tous les étrangers peuvent potentiellement être dangereux. C’est un exemple de panique morale que les gens éprouvent à l’égard de toute personne qu’ils ne connaissent pas dans la société.
L’expression est destinée à résumer le danger associé aux adultes que les enfants ne connaissent pas.
Max