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Trois puits verticaux découverts près des pyramides : récit & hypothèses

Par hollowsoul · 17 octobre 2025

Des chercheurs italiens affirment avoir redécouvert trois puits verticaux sous le plateau de Gizeh, dans le triangle formé par le Grand Sphinx, la pyramide de Khéops et celle de Khéphren.

Ces puits descendraient à plus de quarante mètres de profondeur, leurs parois seraient taillées avec une précision remarquable, et ils seraient entourés de cavités disposées à plusieurs niveaux, entre douze et quinze mètres sous la surface.

Les chercheurs décrivent une géométrie rigoureuse, un appareillage de blocs de calcaire et de grès parfaitement alignés, et un agencement trop régulier pour être le fruit du hasard ou d’une simple formation géologique. La disposition des trois puits formerait une configuration rappelant celle des pyramides à la surface — comme un reflet souterrain de l’ensemble monumental.

Ce que disent les découvreurs

Le premier puits, situé près du Sphinx, présente une entrée bien définie et des parois lisses, polies comme si elles avaient été préparées pour un usage précis.

Le second, localisé à proximité de la chaussée de Khéphren, aurait des dimensions identiques et la même structure interne.

Le troisième, du côté est de la pyramide de Khéops, semble renforcé par des blocs de soutènement et comporter un renfoncement sculpté, peut-être destiné à accueillir un mécanisme ou à permettre le passage d’objets.

Les trois structures seraient espacées d’une cinquantaine de mètres, formant une sorte d’alignement évoquant la ceinture d’Orion, souvent citée dans les théories reliant Gizeh au cosmos.

Les chercheurs auraient utilisé des technologies de télédétection — radar à synthèse d’ouverture, imagerie satellite et relevés géophysiques — pour identifier ces structures. Ils estiment qu’elles pourraient faire partie d’un réseau souterrain plus vaste, encore inexploré, qui s’étendrait sous le plateau.

Ils évoquent même les écrits d’Hérodote, qui décrivait un labyrinthe souterrain composé de milliers de salles, comme une possible référence à ce système oublié.

Les critiques et les doutes

Ces affirmations séduisent autant qu’elles divisent. Plusieurs spécialistes rappellent qu’aucune fouille archéologique directe n’a encore confirmé la présence de ces puits. Pour l’instant, tout repose sur des relevés indirects et des interprétations de données.

D’autres experts soulignent les limites des technologies employées : les radars et images satellites ne permettent pas toujours de distinguer avec certitude une structure artificielle d’une cavité naturelle.

Enfin, les autorités égyptiennes se montrent prudentes, rappelant que de nombreuses annonces similaires, par le passé, se sont révélées exagérées ou mal interprétées.

Hypothèses possibles

  1. Un système hydraulique ancien
    Les puits pourraient avoir servi à la gestion de l’eau, au drainage ou à la régulation des nappes phréatiques. Ce type d’ouvrage n’est pas rare dans les civilisations antiques.
  2. Des structures rituelles ou funéraires
    Il pourrait s’agir d’entrées vers des chambres souterraines destinées à des rites, à la conservation d’objets sacrés ou à des sépultures de haut rang.
  3. Une architecture miroir
    Les bâtisseurs auraient pu reproduire sous terre l’organisation céleste matérialisée par les pyramides, unifiant symboliquement le monde visible et l’invisible.
  4. Des vestiges d’une civilisation antérieure
    Hypothèse audacieuse : ces puits appartiendraient à une culture plus ancienne que l’Égypte dynastique, dont le savoir aurait été perdu avec le temps.
  5. Un phénomène géologique mal interprété
    Les anomalies observées pourraient résulter d’effondrements, de fissures naturelles ou de variations de densité dans la roche.

Sous les pyramides, trois puits verticaux : portes vers un monde oublié ?

Le sable d’Égypte n’a pas fini de livrer ses secrets. Une équipe italienne prétend avoir mis au jour trois puits verticaux profondément inscrits dans le cœur du plateau de Gizeh — des passages peut-être délaissés, mais gardiens silencieux d’un souterrain sacré.

Ces puits, alignés sous le triangle composé du Sphinx, de Khéops et de Khéphren, descendent sur plus de quarante mètres. Leurs parois, taillées avec une rigueur mathématique, entourées de cavités concentriques, dessinent une géométrie qui défie les explications simples.

Que sont-ils ? Accès vers un « labyrinthe » souterrain, réminiscence du récit d’Hérodote ? Systèmes hydrauliques oubliés ? Artefacts d’une civilisation antérieure dont le temps aurait effacé la mémoire ?

Pour l’heure, ces affirmations reposent sur des observations à distance : radars, modélisations, images satellitaires. Les sceptiques rappellent que rien n’a encore été confirmé par des fouilles. Mais l’idée d’un monde miroir, de passages secrets enfouis dans la pierre, continue de fasciner.

Si ces puits mènent vraiment à des chambres souterraines, alors l’Égypte n’a pas fini d’être un mystère.

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