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Le mystère de Jan Wolski : Enlèvement extraterrestre à Emilcin (Pologne, 1978)

Par hollowsoul · 21 juillet 2025

Le 10 mai 1978, dans le petit village d’Emilcin, à l’est de la Pologne, un événement étrange allait inscrire ce hameau rural dans l’histoire mondiale de l’ufologie. Ce matin-là, un modeste paysan de 71 ans nommé Jan Wolski affirma avoir été enlevé par des entités non humaines, transporté à bord d’un engin volant inconnu, et soumis à un étrange examen médical. Contrairement à de nombreux cas d’abduction où le souvenir est flou, voire réprimé, le témoignage de Wolski est resté cohérent et constant au fil des ans. Ce cas demeure unique en son genre en Europe de l’Est, et continue d’intriguer chercheurs et passionnés du paranormal.

Le témoignage de Jan Wolski

Ce matin-là, Jan Wolski conduit sa charrette à cheval à travers les chemins boisés qui bordent son village. C’est alors qu’il remarque deux silhouettes qui marchent lentement sur le bord du chemin. Ce qui frappe immédiatement l’homme, ce sont leurs traits inhabituels : environ 1,50 mètre de haut, une peau de teinte verdâtre ou olive, de grands yeux obliques, des visages sans expression. Ils semblent vêtus d’une combinaison sombre, moulante, sans couture visible. Malgré leur apparence étrange, ils ne paraissent ni hostiles ni agressifs.

À la grande surprise de Wolski, ces deux êtres montent à l’arrière de sa charrette sans dire un mot. Le paysan, bien qu’intrigué, continue son chemin avec calme. Quelques minutes plus tard, les entités lui demandent, par gestes, de s’arrêter. Wolski obtempère. Dans une clairière, il aperçoit un engin suspendu à environ 5 mètres au-dessus du sol, en lévitation silencieuse. L’objet, de forme rectangulaire, est d’un blanc éclatant, et sa surface semble dépourvue de toute jointure, comme d’un seul bloc.

Un plateau mobile descend de l’appareil. Les entités y montent, invitant Wolski à les suivre. Malgré la surprise, le vieil homme accepte. Une fois à l’intérieur du vaisseau, il découvre une pièce sombre, sans fenêtres, éclairée uniquement par la lumière naturelle filtrée de l’entrée. Il y voit d’autres entités semblables à celles qui l’ont accompagné, ainsi que plusieurs bancs disposés le long des parois.

L’examen

Les entités demandent alors, toujours par gestes, à Wolski de se déshabiller. Il s’exécute sans résistance. Deux d’entre elles prennent alors des objets plats, semblables à des assiettes ou des disques, qu’elles appliquent sur différentes parties de son corps, comme pour procéder à un examen. Les objets émettent une légère vibration, mais ne provoquent aucune douleur.

L’examen terminé, Wolski se rhabille. Les êtres lui proposent une étrange nourriture : des petits blocs transparents, semblables à des glaçons. Il refuse poliment. Les entités ne semblent pas insister. Il n’y a aucun échange verbal durant toute l’expérience, seulement des gestes, toujours courtois et sans contrainte.

Peu après, les êtres l’accompagnent à l’extérieur. Le plateau redescend, et Jan Wolski quitte l’engin, qui referme alors son entrée. Le vaisseau s’élève sans bruit et disparaît rapidement dans le ciel.

Réactions et enquête locale

Troublé mais calme, Wolski rentre chez lui et raconte aussitôt ce qui s’est produit à sa famille. Sa réaction, très lucide, pousse ses proches à l’accompagner sur les lieux. Ils y découvrent des traces étranges sur le sol : herbes couchées, absence de rosée à certains endroits, et surtout, des empreintes de pas plus petites que celles d’un humain adulte. Un jeune garçon du village, âgé de six ans, affirme avoir vu dans la matinée un engin volant planant au-dessus d’un bâtiment agricole, en correspondance avec le récit de Wolski.

L’affaire attire rapidement l’attention des chercheurs polonais. L’ufologue Zbigniew Blania-Bolnar, alors membre de la Société des Études Psychotroniques de Cracovie, est dépêché sur place. Il interroge Wolski à plusieurs reprises, enregistre ses déclarations sur bande magnétique, et recueille des moulages d’empreintes. Il fait également passer au témoin une série de tests psychologiques, concluant à l’honnêteté de l’homme, qui semble véritablement convaincu de ce qu’il a vécu.

Wolski ne cherche ni publicité, ni bénéfice financier. Il ne modifie jamais son récit, même lorsqu’il est soumis à des questions répétées ou pièges. Il se montre modeste, parfois même ennuyé par l’intérêt que les médias portent à son histoire.

Remises en question

Des années plus tard, certains chercheurs émettent des doutes sur la réalité du témoignage. En 2013, Bartosz Rdułtowski, écrivain et journaliste d’investigation spécialisé dans les mythes modernes, mène une enquête indépendante sur l’affaire. Il met en lumière certains aspects troublants : des liens entre la famille Wolski et certains ufologues, des contradictions mineures dans les témoignages annexes, ainsi qu’une possible influence familiale, car le père de Jan avait lui-même l’habitude de raconter des histoires surnaturelles. Rdułtowski évoque également des manipulations ou exagérations de la part des enquêteurs de l’époque, qui auraient peut-être orienté l’affaire pour en faire un cas emblématique de rencontre du troisième type.

Cependant, aucune preuve concrète n’est venue contredire définitivement le récit de Wolski. Aucun élément tangible n’a non plus permis de prouver une fraude organisée ou une hallucination.

Le monument d’Emilcin

En 2005, un monument commémoratif est érigé à l’entrée du village d’Emilcin, non loin de l’endroit où Jan Wolski aurait été enlevé. Il s’agit d’un cube métallique, posé sur une base en pierre, sur lequel figure cette inscription :
« Le 10 mai 1978, à Emilcin, un OVNI a atterri. La vérité nous étonnera à l’avenir. »

Ce monument, unique en son genre en Pologne, attire chaque année des curieux, des passionnés d’ufologie et des amateurs de mystères. Le lieu dégage une atmosphère particulière, presque solennelle, comme si les pierres elles-mêmes retenaient la mémoire d’un événement que la science n’a pas encore su expliquer.

Une affaire toujours ouverte

L’affaire Jan Wolski n’est pas un cas d’enlèvement extraterrestre comme les autres. Elle se distingue par l’attitude calme du témoin, par l’absence de violence ou de traumatisme, et par la richesse des détails décrits. Plus de 45 ans après les faits, cette histoire continue de diviser les chercheurs : d’un côté ceux qui y voient un exemple rare de contact pacifique, de l’autre ceux qui soupçonnent un mélange de mythe rural, de mémoire altérée et de suggestion collective.

Mais une chose est certaine : ce matin du 10 mai 1978, quelque chose d’inhabituel s’est produit dans la campagne polonaise. Qu’il s’agisse d’un contact réel, d’une hallucination partagée ou d’un événement inexpliqué, l’affaire Wolski reste une énigme ouverte, nourrissant à la fois l’espoir et le doute, la croyance et le scepticisme.

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