Il existe dans le musée national de Singapour une mystérieuse pierre gravé avec une inscription dont on n’a jamais réussi à déchiffrer le texte…
La pierre est un fragment d’une dalle plus grande, se trouvant sur à l’embouchure de la rivière Singapour. Les Britanniques l’ont détruit en 1843, pour construire un fort. Découverte en 1819, la pierre a été presque entièrement perdue. L’officier militaire écossais, le lieutenant-colonel James Low, dans l’indifférence générale, a pu sauver trois fragments. Il les a envoyés au musée de la Royal Asiatic Society à Calcutta pour être étudiés.
La plupart des fragments de la pierre ont été perdu. En 1918, le musée Raffles de Singapour a demandé à Calcutta de restituer les fragments. Un seul a été renvoyé. On ne sait rien des autres, qui sont peut-être perdus à jamais. Malgré son nom, cette dalle de grès n’est pas une simple « pierre ». Il faisait autrefois partie d’un monument, une ancienne épigraphe mesurant trois mètres sur trois et portant environ 50 lignes de texte.
Les scientifiques pensent que l’inscription dateraient du 10e au 13e siècle.
Malgré la perte presque complète du reste de la dalle, le fragment existant et les reproductions des parties manquantes de l’ensemble du monument nous fournissent des éléments à examiner. Avant d’être dynamité, le monument a été dessiné à la main en 1837 par l’homme politique William Bland et le philologue James Prinsep. Même Sir Stamford Raffles, l’administrateur britannique des Indes orientales et fondateur de Singapour, y a travaillé, essayant d’en comprendre le texte sans succès.
Le système d’écriture est inconnu de même que la langue qui aurait pu être utilisé. Pour le moment, personne ne sait l’origine ni ce que ce texte signifie.