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Elle dit qu’elle est une entité extraterrestre : rencontre avec une “starseed” britannique

Par Nefer · 27 décembre 2025

On dit que certains êtres humains ne trouvent jamais réellement leur place sur Terre. Un sentiment diffus, persistant, presque douloureux, comme si quelque chose sonnait faux dans le décor. Mais que se passe-t-il lorsque cette impression intime devient une certitude absolue ? Lorsqu’une femme affirme, sans détour, qu’elle n’est pas simplement différente… mais qu’elle n’est pas humaine à l’origine.

À Brighton, ville côtière britannique connue pour son ouverture d’esprit et ses communautés alternatives, une femme nommée Rosanna Hanness affirme être une entité extraterrestre incarnée dans un corps humain. Une déclaration qui, loin d’être lancée comme une provocation, s’inscrit dans un récit personnel structuré, cohérent et profondément ancré dans son vécu.

Une enfance marquée par l’étrangeté

Selon Rosanna, tout commence très tôt. Dès l’enfance, elle éprouve un sentiment constant de décalage avec le monde qui l’entoure. Elle décrit une réalité vécue comme trop dense, trop bruyante, presque étouffante. Les interactions sociales lui semblent artificielles, les règles humaines arbitraires. Mais surtout, elle est hantée par des rêves d’une intensité inhabituelle.

Dans ces rêves, elle ne tombe jamais. Elle vole. Elle traverse les airs, survole des paysages inconnus, des océans silencieux, des cités lumineuses. Contrairement aux rêves ordinaires, ceux-ci lui laissent une impression durable, presque physique, comme un souvenir plutôt qu’une construction imaginaire. Avec le temps, Rosanna en vient à une conclusion troublante : ces visions ne sont pas des rêves, mais des réminiscences.

Les starseeds : des âmes venues d’ailleurs

Rosanna s’identifie à ce que certains courants spirituels appellent une starseed, littéralement une « graine d’étoile ». Selon cette croyance, certaines consciences ne seraient pas originaires de la Terre, mais viendraient de systèmes stellaires éloignés, incarnées ici sous forme humaine dans un but précis.

Elle affirme provenir d’une civilisation située dans la région des Pléiades, un amas d’étoiles visible à l’œil nu dans le ciel nocturne. Dans son récit, cette origine extraterrestre n’est pas biologique mais consciente : son esprit aurait accepté une incarnation humaine, avec une mémoire volontairement effacée, afin de s’intégrer et d’expérimenter la condition terrestre.

Ce type de discours n’est pas isolé. Depuis plusieurs décennies, des milliers de personnes à travers le monde affirment partager des sensations similaires : impression de ne pas appartenir à ce monde, hypersensibilité émotionnelle, attirance pour le cosmos, rejet instinctif de la violence et des structures de domination. Pour les adeptes du concept de starseeds, ces individus auraient pour mission d’accompagner l’humanité dans une phase de transition spirituelle.

Mission terrestre ou construction psychique ?

D’un point de vue scientifique et psychologique, de telles affirmations sont généralement interprétées comme des récits symboliques. Les spécialistes évoquent parfois une forme de dissociation identitaire, ou un besoin profond de donner un sens transcendant à un sentiment de marginalité. Pourtant, réduire ces expériences à de simples troubles serait peut-être trop rapide.

Car ce que raconte Rosanna n’est pas une fuite de la réalité, mais une tentative de la comprendre. Elle ne se proclame ni supérieure, ni élue. Elle se décrit plutôt comme une observatrice, une médiatrice, chargée de diffuser une forme de conscience plus empathique et moins conflictuelle. Pour elle, l’humanité traverse une période de tension extrême, et certaines âmes auraient choisi de s’y incarner pour accompagner ce moment critique.

La frontière entre spiritualité, psychologie et croyance personnelle devient alors floue. À partir de quand une conviction intime devient-elle un délire ? Et inversement, combien de vérités ont d’abord été rejetées parce qu’elles échappaient aux cadres établis ?

Quand l’univers questionne l’identité humaine

Ce type de témoignage soulève une question plus vaste encore : qu’est-ce que l’identité ? Est-elle uniquement définie par la biologie, ou peut-elle inclure des dimensions plus subtiles, liées à la conscience, à la mémoire et à la perception du réel ?

Dans un univers qui compte des milliards de galaxies, chacune peuplée de milliards d’étoiles, l’idée que la vie — ou la conscience — puisse exister ailleurs n’est plus marginale. L’astrophysique moderne admet aujourd’hui la possibilité d’exobiologie, tout en reconnaissant que notre compréhension de la conscience reste extrêmement limitée.

Dans ce contexte, les récits comme celui de Rosanna ne sont peut-être pas à prendre comme des preuves, mais comme des signaux faibles, des récits liminaux situés à la frontière entre l’expérience humaine et l’inconnu.

Une question ouverte

Rosanna Hanness n’apporte aucune preuve tangible de son origine extraterrestre. Elle ne cherche d’ailleurs pas à convaincre. Elle témoigne. Et c’est peut-être là que réside l’essentiel.

Son histoire ne nous dit pas tant ce qu’elle est, mais ce que nous sommes encore incapables d’expliquer. Elle nous confronte à nos limites, à notre besoin de rationaliser, mais aussi à notre fascination persistante pour les étoiles.

Et si, au fond, la vraie question n’était pas de savoir si Rosanna vient d’ailleurs…

Mais pourquoi tant d’êtres humains ressentent aujourd’hui ce profond sentiment de ne plus être vraiment chez eux sur cette planète.

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