Share
1

L’étrange décès de Teteteke Gqotsi : l’homme retrouvé dans le plafond d’un hôpital sud-africain

Par Nefer · 1 octobre 2025

Une hospitalisation ordinaire

À première vue, rien ne laissait présager l’étrange destin de Teteteke Gqotsi. Âgé de 61 ans, père de six enfants, il entre à l’hôpital de Stellenbosch, en Afrique du Sud, au début du mois d’octobre 2017. Il doit subir une intervention chirurgicale abdominale, opération lourde mais courante. Le 5 octobre, l’acte se déroule comme prévu et le patient est transféré dans une chambre post-opératoire afin d entamer sa convalescence. Affaibli, ses mouvements sont limités et il nécessite une surveillance rapprochée.

La disparition incompréhensible

Le 5 au matin, une infirmière entre dans sa chambre. Elle le laisse seul quelques minutes, le temps de chercher du linge propre. À son retour, le lit est vide. Gqotsi s’est volatilisé. Sa condition physique rend hautement improbable une sortie par ses propres moyens. Pourtant, ce n’est que plusieurs jours plus tard que l’hôpital prend contact avec la famille pour lui demander si le patient n’était pas « rentré chez lui ». Stupéfaits, ses proches découvrent à ce moment qu’il est porté disparu.

Une découverte macabre

Treize jours passent. Le 18 octobre 2017, des ouvriers effectuant des travaux dans une partie isolée de l’hôpital remarquent une odeur étrange. En inspectant le plafond suspendu, ils tombent sur le corps de Teteteke Gqotsi, coincé dans l’espace exigu au-dessus des dalles. La nouvelle provoque un choc dans tout le pays. Comment un homme affaibli, incapable de marcher correctement, a-t-il pu se retrouver dans un tel endroit ?

L’autopsie et ses zones d’ombre

L’examen médico-légal conclut que le décès n’était pas lié à l’opération chirurgicale. En d’autres termes, sa mort n’est pas la conséquence directe d’une complication médicale. Mais alors, de quoi est-il mort ? Aucune réponse claire ne sera apportée au public. Les autorités se contentent de formules vagues, renforçant la suspicion de la famille. Pour ses proches, il est inconcevable qu’un patient dans un tel état ait pu grimper seul dans un plafond.

Les hypothèses

Plusieurs pistes ont été évoquées :

  • La négligence médicale. Gqotsi aurait pu errer sans surveillance et se retrouver accidentellement dans une zone interdite, bien que son état post-opératoire rende ce scénario presque impossible.
  • La dissimulation volontaire. Certains soupçonnent que le corps a été placé là pour masquer une erreur médicale ou un incident interne.
  • L’acte criminel. L’idée d’un tiers malintentionné, membre du personnel ou extérieur, qui aurait dissimulé le corps pour gagner du temps, n’a jamais été écartée.
  • Le paranormal. Dans les cercles férus de mystères, on a évoqué des disparitions inexpliquées, des cas de téléportation, voire l’influence d’énergies occultes. Bien que séduisantes sur le plan narratif, ces hypothèses relèvent davantage de l’imaginaire collectif que de l’investigation rationnelle.

L’absence de réponses

Aujourd’hui encore, l’affaire reste marquée par de profondes zones d’ombre. L’hôpital n’a jamais fourni d’explication satisfaisante. La famille, elle, vit avec des questions obsédantes : qui a déplacé Teteteke Gqotsi ? Pourquoi son absence n’a-t-elle pas été signalée immédiatement ? Comment a-t-il fini dans un plafond, à quelques mètres à peine de la chambre où il se rétablissait ?

Un cas qui défie la raison

L’histoire de Teteteke Gqotsi illustre combien le réel peut parfois rivaliser avec les récits de fiction. La froide logique se heurte ici à une série d’absurdités : disparition sans témoin, corps dissimulé dans un lieu improbable, enquête opaque. Entre maladresse institutionnelle, possible crime et silence coupable, le mystère demeure entier.

Dans les couloirs de l’hôpital de Stellenbosch, certains préfèrent ne pas évoquer cette affaire. Mais pour la famille Gqotsi, le souvenir douloureux reste intact : celui d’un père retrouvé là où il n’aurait jamais dû être, prisonnier d’un plafond, comme effacé du monde vivant par une main inconnue.

Vous pourriez aussi aimer