Un vent glacial s’est levé sur la petite localité de Tlacotepec de Benito Juárez, au Mexique, où une famille a découvert, au petit matin jeudi dernier, un spectacle cauchemardesque : vingt de leurs moutons et poulets avaient été sauvagement massacrés pendant la nuit. Un carnage si étrange et terrifiant qu’il a immédiatement fait renaître la légende du tristement célèbre Chupacabra, cette créature mythique accusée depuis des décennies d’attaques vampiriques contre le bétail.
Un mystère aux allures surnaturelles
Ce qui trouble profondément la famille, c’est le lieu même du massacre. Le troupeau était enfermé dans une enclos entouré d’une haute clôture, rendant l’attaque physiquement presque impossible sans que le prédateur ait volé ou bondi avec une agilité hors du commun. Pourtant, toutes les victimes gisaient mortes, sans aucune trace de fuite ou d’effraction visible.
Mais ce n’est pas tout. L’autre élément troublant est la manière dont ces animaux ont été tués : ils ne semblent pas avoir été dévorés, mais plutôt frappés par des morsures monstrueuses, comme si leur sang seul avait intéressé la bête. Cette soif sanglante, ce goût pour la cruauté pure plutôt que pour la simple nourriture, alimente les pires spéculations.
Le spectre du Chupacabra ressurgit
Depuis les années 90, le Chupacabra hante l’imaginaire collectif de nombreuses régions d’Amérique latine, incarnant l’ombre d’un prédateur sanguinaire venu d’ailleurs, entre vampire et bête démoniaque. Ses attaques sont caractérisées par des animaux vidés de leur sang, sans traces apparentes de lutte, et une rapidité d’action déconcertante.
Ici, à Tlacotepec de Benito Juárez, l’aura du Chupacabra plane avec insistance. Certains locaux murmurent que ce prédateur invisible aurait frappé au cœur de la nuit, dans le silence le plus complet, avant de disparaître sans laisser de trace.
Une famille sur le qui-vive
L’angoisse grandit pour cette famille, qui élève aussi des chèvres, des vaches et des dindes – des bêtes encore épargnées mais désormais menacées. L’ombre de la créature sanguinaire plane sur leur ferme, plongeant les habitants dans une inquiétude palpable.
Leur désarroi est d’autant plus grand que les autorités locales semblent tourner le dos à l’affaire, n’ayant encore lancé aucune enquête officielle pour élucider ces meurtres mystérieux. Un silence qui ne fait qu’alimenter la peur, et le risque que ce prédateur — si tant est qu’il existe vraiment — ne frappe à nouveau.