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Amants de l’ombre : les succubes et incubes, quand le désir devient paranormal


« La nuit, ils viennent. Ils murmurent ton nom entre deux soupirs. Ils glissent sur ton corps comme une brise chaude. Et quand tu ouvres les yeux, il n’y a rien. Rien… sauf la moiteur entre tes cuisses, ton souffle haletant… et cette sensation étrange d’avoir été pris, ou prise, par quelque chose d’invisible. »


🌙 Quand le surnaturel devient charnel

Le paranormal a ses frissons… et ses fantasmes. Parmi les phénomènes les plus étranges — et les plus tabous — figure celui des entités sexuelles nocturnes : les succubes et incubes. Des créatures mythiques, bien connues du folklore médiéval, qui viendraient hanter nos nuits pour se nourrir non pas de notre âme… mais de notre plaisir.

Dans la tradition chrétienne, le succube est une entité féminine démoniaque qui séduit les hommes pendant leur sommeil, provoquant des ébats charnels si intenses qu’ils peuvent en devenir fatals. L’incube, lui, est son pendant masculin, souvent décrit comme viril, séduisant, mais possédé par une faim charnelle sans limite. Ces créatures, pourtant médiévales, continuent d’apparaître dans des témoignages contemporains troublants… et parfois terriblement explicites.


📜 Trois récits authentiques de nuits possédées


🕯 1. Julian et la femme invisible – Californie, 1996

Julian, 32 ans, consultant en informatique, vit une série d’expériences inexplicables. Chaque nuit, il sent une présence féminine s’allonger contre lui. Il est paralysé, mais son corps, lui, répond. Il perçoit des caresses, des baisers, des sensations sexuelles si intenses qu’elles le laissent vidé, pantelant.

« Je ne voyais rien… mais elle me faisait l’amour. Pas un rêve. C’était réel. Trop réel. Elle revenait plusieurs fois par semaine. Et j’en redemandais. Jusqu’au jour où je n’ai plus eu de force pour aller travailler… »

Julian sera suivi par un parapsychologue, Barry Taff. Malgré l’absence de preuves physiques, les phénomènes sont jugés suffisamment cohérents pour être documentés comme cas de succubisme moderne.


🌑 2. Élodie et l’amant jaloux – Normandie, 1983

Élodie, institutrice discrète, vit seule dans une vieille maison normande. Elle commence à faire des rêves très érotiques où un homme sans visage la possède avec une passion presque mystique. Mais dès qu’elle invite un homme chez elle… les manifestations changent : crises de suffocation, coups dans les murs, marques sur la peau.

« C’était doux, sensuel, presque amoureux… quand j’étais seule. Mais dès qu’un homme partageait mon lit, il devenait violent. Comme s’il était jaloux. »

Elle devra faire appel à un prêtre pour apaiser cette présence. Mais elle avouera plus tard que cette « relation de l’ombre » lui manque, comme une drogue… ou un amour impossible.


🔥 3. Léonard et la succube rouge – Canada, 2011

Léonard souffre de paralysie du sommeil depuis l’adolescence. Mais ce qu’il vit va bien au-delà. Une entité, qu’il décrit comme « faite de chaleur et de flammes », vient à lui la nuit. Sous hypnose régressive, il décrit en détail des rapports sexuels intenses, allant jusqu’à l’orgasme.

« Elle glissait en moi, autour de moi. C’était un orgasme qui venait de l’âme. Mais chaque fois, je me réveillais vidé… et avec des trous dans ma mémoire. Comme si elle emportait un bout de moi à chaque visite. »

Ce témoignage sera repris par Michel Deschamps, chercheur en phénomènes paranormaux au Québec, qui évoquera une entité de type succube « liée à une dépendance énergétique ».


🧠 Entre science et ésotérisme : une frontière floue

Certains scientifiques tentent d’expliquer ces expériences par des phénomènes neurologiques : paralysie du sommeilhallucinations hypnagogiques, ou encore rêves lucides à composante sexuelle. Mais ces explications échouent souvent à rendre compte de la cohérence des témoignages… et surtout de leurs conséquences psychiques, voire physiques.

D’un point de vue ésotérique, ces entités seraient des esprits errants, des djinns amoureux, ou même des formes-pensées érotiques créées inconsciemment par le désir ou la solitude d’un individu.

Dans certaines traditions occultes, on enseigne même des rituels pour appeler volontairement une succube ou un incube… mais attention : une fois le lien établi, il serait presque impossible à briser.


💋 Et toi, que ferais-tu s’il ou elle venait cette nuit ?

Peut-être as-tu déjà senti une main sur ton ventre alors que tu dormais seul… un souffle tiède contre ton cou… une excitation soudaine, sans raison apparente. Était-ce un rêve ? Une illusion ? Ou bien… quelqu’un d’autre ?

Les amants de l’ombre n’ont pas de visage. Ils n’ont pas besoin de portes ni de clefs. Ils viennent quand le corps s’ouvre, quand l’âme s’abandonne… et parfois, ils restent. Longtemps.


Tu veux aller plus loin ?
Partage ton expérience. Tu n’es peut-être pas seul dans cette nuit tiède où le plaisir se mêle à l’étrange… Et qui sait, peut-être qu’une certaine entité — ou quelqu’un de plus coquine — te lit déjà. 😘

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