Les sirènes des Fidji ont, depuis de nombreuses années, exercé une fascination en tant qu’attractions muséales. Une « créature » notoire, issue d’un assemblage insolite d’animaux, a récemment fait l’objet d’une analyse approfondie à l’aide de radiographies et de tomodensitogrammes.
Cependant, bien que cette créature puisse être qualifiée de « sirène », il est essentiel de noter qu’elle est à des années-lumière des sirènes gracieuses de la mythologie. Il s’agit d’une aberration chimérique, une composition grotesque qui a continué de susciter la curiosité depuis sa première exposition au musée américain de Barnum en 1842. Ce spécimen particulier, rapporté du Japon par un marin américain, a fini par être hérité par la Clark County Historical Society à Springfield, Ohio, en 1906.
Un bond en avant de 115 ans nous a finalement révélé, grâce aux tomodensitogrammes et aux radiographies, la nature précise de cette abomination. Il s’avère qu’elle est en partie poisson, en partie singe et en partie reptile. Le radiologiste Joseph Cress de l’Université du Nord du Kentucky décrit ses observations, mentionnant « la tête et le torse d’un singe, des mains semblables à celles d’un amphibien, presque semblables à celles d’un alligator, d’un crocodile ou d’un lézard de quelque nature que ce soit. » De plus, il y a la queue d’un poisson, une espèce inconnue. L’ensemble de cette créature est manifestement une construction complexe, presque assemblée à la manière de Frankenstein. Cette découverte soulève des questions intrigantes quant aux origines et à la manière dont ces parties disparates ont été combinées pour créer cette monstruosité. »
Cette analyse approfondie nous invite à explorer les mystères entourant les sirènes des Fidji, à la fois en tant que curiosités historiques et en tant que témoins d’une époque où la science et la fiction se mélangeaient de manière surprenante.