Au XVIe siècle, un homme audacieux se lança dans une expédition épique à la recherche des mythiques cités d’or, marquant ainsi l’histoire des explorations en Amérique du Nord. Francisco Vásquez de Coronado, un conquistador espagnol intrépide, est devenu célèbre pour sa quête des richesses légendaires au cœur du continent américain.
Né en Espagne vers 1510, Francisco Vásquez de Coronado a grandi dans une famille noble. Après avoir obtenu une éducation solide, il s’est joint à l’armée espagnole et a servi dans les guerres d’Italie et de Flandre. En 1538, Coronado se rendit au Nouveau Monde, s’installant dans la colonie espagnole du Mexique.
En 1539, le Franciscain Marcos de Niza effectue à la demande du vice-roi Antonio de Mendoza un voyage d’exploration dans la région de l’actuel Arizona. Au retour, il affirme avoir découvert les cités d’or, notamment Cibola, villes mythiques dont la légende remonte au xiie siècle.
Francisco Vasquez dirige expédition avec l’appui d’une escadre commandée par Hernando de Alarcón. En tout près de 1700 hommes sont envoyé composé par des militaires, des indigènes et des esclaves. Ils atteignent le fond du golfe de Californie, déjà connu en 1539 par Francisco de Ulloa.
De son côté, Vasquez, qui a pour guide Marcos de Niza, suit la côte du golfe de Californie (la « mer de Cortés ») vers le nord, traverse la Gila et arrive en un lieu (indéterminé) supposé être « Cibola ». Malheureusement pour les explorateurs, Cibola n’est en fait qu’un village d’Indiens zuñi. Marcos de Niza est renvoyé à Mexico.
En 1540, Coronado reçut une mission d’exploration de grande envergure de la part du vice-roi du Mexique, Antonio de Mendoza. Il lui était demandé de partir à la recherche des mythiques cités d’or, réputées renfermer d’immenses richesses et des trésors incommensurables. Convaincu de la réalité de ces légendes, Coronado dirigea une expédition de plus de 300 hommes, comprenant des soldats, des missionnaires et des explorateurs indigènes.
La quête de Coronado l’amena à traverser le nord du Mexique, à travers des déserts arides, des montagnes escarpées et des terres inhospitalières. Il traversa le territoire de ce qui est aujourd’hui l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Texas, le Kansas et l’Oklahoma actuels. Coronado et son expédition rencontrèrent diverses tribus amérindiennes, dont les Zunis, les Hopis et les Pawnees, cherchant des informations sur les cités d’or tant convoitées.
Malheureusement, l’expédition de Coronado ne trouva jamais les cités d’or tant recherchées. Au lieu de cela, ils découvrirent des villages indigènes modestes, des terres agricoles et des paysages naturels spectaculaires. Cependant, l’expédition de Coronado ouvrit la voie à la découverte de nouvelles terres et de riches ressources naturelles dans l’Ouest américain. Ses explorations contribuèrent également à une meilleure compréhension des cultures indigènes et de la géographie de la région.
Bien que Coronado n’ait pas trouvé les cités d’or tant convoitées, son courage et sa détermination sont restés une source d’inspiration. Ses expéditions ont contribué à l’expansion de la connaissance de l’Amérique du Nord et à la cartographie de vastes territoires. De plus, les récits de Coronado ont influencé d’autres explorateurs et conquistadors qui ont continué à parcourir les terres inconnues du continent.
Francisco Vásquez de Coronado demeure une figure emblématique de l’exploration et de la conquête espagnole en Amérique du Nord. Sa quête des cités d’or légendaires a peut-être été vaine, mais son courage et sa volonté d’explorer les terres inconnues ont ouvert la voie à de nouvelles découvertes et à une meilleure compréhension de l’Amérique du Nord. L’histoire de Coronado est un rappel puissant de l’audace et de l’esprit d’aventure qui ont animé les explorateurs du passé, et il continue de fasciner les chercheurs et les amateurs d’histoire à ce jour.
La cupidité de l’homme pour l’or remonte à la nuit des temps. Sa couleur jaune dorée, sa rareté, son caractère indestructible, son poids important mais aussi sa malléabilité (d’une pépite, on peut faire une très mince feuille de quelques microns d’épaisseur) lui procurent un pouvoir d’attraction sans pareil. Depuis toujours, l’or est source de convoitises et provoque guerres et invasions, en dépit de son caractère superflu dans la vie de l’homme.
Le mythe des cités d’or apparaît aux alentours de 1150, lorsque les Almohades conquièrent la ville de Mérida en Espagne.
Selon la légende, sept évêques auraient alors quitté la ville, non seulement pour sauver leurs vies mais aussi pour mettre à l’abri des reliques religieuses. Ils se seraient réfugiés dans un lieu situé loin dans la Mer Océane et auraient fondé les villes de Cíbola et de Quivira. Ces deux cités seraient devenues très prospères, principalement grâce à la découverte d’or et de pierres précieuses.
Cette idée donna lieu à de nombreuses expéditions ayant pour but la découverte des cités mythiques au cours des siècles suivants.
La recherche de l’or et autres richesses est un des objectifs que se fixent nombre des premiers conquistadors et colons, souvent déçus par ce qu’il trouvèrent effectivement dans les îles des Caraïbes.
La légende de Cibola et de Quivira grandit à tel point que, dans la culture populaire, elles deviennent sept cités entièrement faites d’or.
Le mythe est alimenté par les histoires colportées au retour de l’expédition (infructueuse) de Pánfilo de Narváez, qui partie de la Floride en 1528 disparaît presque totalement au cours de son long périple : seuls quatre survivants rentrent en Nouvelle-Espagne en 1536.
La soif d’or des conquistadors donna naissance à d’autres mythes du même genre, comme celui d’Eldorado, celui d’Antillia, celui de La Canela, celui de la Cité des Césars, celui de la Sierra de la Plata ou encore celui de Païtiti.
L’évolution du mythe lui a permis de rester profondément ancré dans l’imaginaire collectif. Des explorateurs tels que Thierry Jamin sont d’ailleurs toujours, à l’heure actuelle, en train de chercher certaines de ces villes mythiques.
Thierry Jamin est un explorateur, pseudo-historien français connu pour ses recherches pseudo-archéologiques controversées au Pérou. Souvenez vous des étranges momies humanoïdes, aux têtes allongées et aux mains à trois doigts qui ont défrayé la chronique et bouleversé pendant plus de quatre ans le monde de l’archéologie péruvienne et de l’ufologie mondiale. Il en a même fait un livre histoire de renflouer ses caisses.
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En attendant la mise au jour de cet eldorado, la quête du métal précieux a encore de beaux jours devant elle.
Max
Ca a fait un peu pshitt cette histoire de momie.
Les histoires de cités d’or restent encore beaucoup dans les mythes. Le rêve de cité recouverte d’or restent dans l’imaginaire même s’il est totalement improbable que cela existe.
Malheureusement, des milliers d’hommes ont été tués dans l’espoir de posséder ces richesses…