Cette curieuse histoire remonte à 1887, un crime horrible fut commis dans la ville de Wilkes-Barre…
C’est un vendredi après-midi qu’une étranger débarque dans le village de Miner’s Mills, à une distance d’un peu plus de six kilomètres de Wilkes-Barre en Pennsylvanie. L’homme a l’apparence d’un homme riche. Il se rend à la taverne et là, demande à parler à Adam volkovitch, qui est un de ses vieux amis.
Adam reçu son ami à bras ouvert et il invita son ancien ami a rester le weekend. Ils firent le tour des taverne de la région. L’étranger a été présenté par Volkovitch comme un vieil ami d’enfance nommé Stanislaus Bioski.
Tard, le samedi soir, les deux amis décidèrent de faire une promenade sur les voies ferrées en direction de Piston. Ils passèrent la soirée à parler. Mais, à un peu plus de deux kilomètres de Miner’s Mills, Adam commença à changer de comportement. Adam Volkovitch a sorti un revolver et a tiré Bioski trois fois dans la tête. Volkovitch a ensuite volé à sa victime sa montre, sa chaîne, ses vêtements et son portefeuille en or, et a laissé Bioski pour mort.
Stanislaus a été retrouvé quelques heures plus tard par un ingénieur ferroviaire. Il était encore vivant et a été transporté à l’hôpital de Wilkes-Barre. Il est décédé le 16 août 1887. Des détectives avaient trouvé l’arme du meurtre dans un fossé et retracé Volkovitch jusqu’à Jersey City, dans le New Jersey, où il a été arrêté cinq jours plus tard. Volkovitch a avoué le meurtre, mais a affirmé qu’il avait tiré sur Bioski en légitime défense, déclarant que c’était Bioski qui avait essayé de le tuer.
La femme de Volkovitch affirma que Bioski avait tenté de la séduire et lui aurait proposé de tuer son mari et de s’enfuir. Le procès de Volkovitch a débuté le 19 septembre. Il serait reconnu coupable et condamné à mort. L’avocat de Volkovitch a lancé un appel au gouverneur Beaver pour qu’il suspende l’exécution, mais la demande a été rejetée. À 10 h 30, le mardi 3 avril 1888, Adam Volkovitch serait pendu.
Moins d’un mois après l’exécution, des choses étranges ont commencé à se produire. Une dépêche de Wilkes-Barre dit que des détenus de la prison du comté de Lucerne étaient très terrifiés par un rapport selon lequel le fantôme d’Adam Volkovitch hantait la cellule qu’il a occupée. Un peu plus tard, un autre journal raconte que le fantôme de Volkovitch erre dans les couloir de la prison. Le directeur de la prison ainsi que des employé ont entendu des cris. En arrivant sur place, un prisonnier du nom de John Jones était presque fou de peur des visites présumées du fantôme du meurtrier Volkovitch à la porte de sa cellule. Découvrant qu’il ne pouvait pas être calmé, le directeur ordonna son renvoi dans une autre cellule.
D’autres témoins ont aussi vu le fantôme, tous furent pris de panique en voyant l’ancien détenu errer dans les couloir.
Personne ne sait pourquoi le fantôme de Volkovitch est resté hanté les lieux. Sa femme, quant à elle, s’enfuit avec un boucher. Ils sont mariés à Pittsburg…
La morale de cette histoire pourrait être : pour se débarrasser de son chien il suffit de dire au vétérinaire qu’il a la rage.
Cette histoire sent la préméditation à plein nez, c’est un meurtre par personne interposée.
Quoi de plus facile pour la future veuve de convaincre son mari que Bioski, que personne dans le village ne connait, doit être éliminé car il a tenté de la séduire et proposé de tuer le mari encombrant.
En 1887 la sentence pour un crime était à coup sûr la peine de mort pour le coupable et dans ce cas de figure l’un des protagonistes serait tué par un tiers et l’autre exécuté par la justice, libre ensuite à la femme de refaire sa vie avec qui elle désire.
C’est le meurtre parfait sachant que le témoignage de l’épouse n’aurait aucune influence sur le jury qui n’a pas bronché, votant à 11 contre 1 pour meurtre au premier degré.
La présence du fantôme du condamné dans une prison est récurrente dans beaucoup d’histoires de ce type, ici nous sommes en présence de nombreux témoignages concordants. Alors hallucination collective ou réalité, l’histoire ne dit pas si le spectre est encore dans les murs de la cellule de nos jours.
Max