Les Marukos sont des sortes de démon dans la mythologie Ilocano. Il s’agirait de créature maléfique qui ferait se perdre les voyageurs…

Les histoires de Marukos sont souvent associées à de long voyage, les voyageurs seraient sous leurs influences et se perdraient dans les rivières.

Le plus ancien a été un récit désinvolte de Juan Francisco Maura dans son « La Relación del suceso de la venida del tirano chino del gobernador Guido de Lavezares » où il note que les indigènes vivant près de Padsan et Nagbaduan vivaient dans la peur d’une créature appelée les « Morrucos », qui a provoqué la mort de voyageurs. Ceux-ci se noierait dans les rivières.

Les histoires modernes des Marukos sont relativement rares, mais des articles datant de 1976 peuvent montrer un exemple. Ils racontent qu’une jeune fille de la Southern La Union National High School était restée à l’école jusqu’au couvre-feu passé, et passait par le pont Taytay Principe sur la rivière Agoo sur le chemin du retour à Barangay Macalva. Elle a été arrêtée par un peloton de soldats sur le point de l’arrêter pour avoir violé le couvre-feu. Cependant, une voix désincarnée qui, selon la jeune fille, était un Marukos a dit aux soldats de se présenter rapidement à leurs casernes en ville. La jeune fille s’est bien rendue chez elle, mais les soldats ne l’ont pas fait. Le récit la cite comme disant : « Les Marukos ont appelé les soldats et je ne les ai jamais revus. »

En 1992, une jeune fille aurait aussi rencontré une de ces créatures. Elle éaitprès de la rivière Amburayan près de Tagudin. Au lieu du couvre-feu de la loi martiale, l’histoire faisait référence à un couvre-feu pour les mineurs qui avait été imposé à Tagudin à l’époque. Mais l’histoire est très similaire pour le reste avec celle de 1976. La jeune fille aurait été arrêté par des militaires et une voix désincarnée aurait été entendu.

La plupart des témoignages sur les Marukos ne décrivent souvent que la voix désincarnée d’un vieil homme. Dans un récit de 1887, cependant, l’histoire parle d’un vieil homme dans une chemise blanche dont la chair vieillie ressemblait à celle d’un cadavre.

S’agit-il d’esprit maléfique qui hante la région ? A moins que nous soyons en présence d’une sorte de fantôme ? Difficile de dire vraiment s’il s’agit d’un simple mythe ou bien si nous sommes devant un véritable démon.