Si vous voyager du coté de Libertyville, en suivant la River Road vous trouverez en retrait de la route une curieuse porte de fer, une étrange légende en fait écho…

Selon une légende locale, dans les années 1920, la porte de Libertyville était l’entrée d’une école de fin d’études pour filles. C’était un endroit calme et soigné où les jeunes filles des familles aisées de Chicago pouvaient recevoir une bonne éducation.

Tout allait bien jusqu’à une nuit terrible dans les années 1950, lorsque le directeur de l’école a perdu la raison et a tué quatre des jeunes filles dont il avait la charge. L’homme était une personne calme au dire de ses collègues. Mais il aurait soudainement sombré dans la folie, aurait assassiné les jeunes filles. Puis, pour des raisons inconnues, il leur a coupé la tête, les a portées jusqu’à la porte et les a placées sur des piques.

Leurs corps n’ont jamais été retrouvés et le directeur a été arrêté et jugé pour son crime. Les autorités ont tenté de dissimuler tout l’incident, mais les parents ont refusé d’envoyer leurs enfants à l’école et celle-ci a dû fermer.

Avec le temps, les horribles meurtres ont été oubliés. L’école de filles a été démolie et dans les années 1950, la propriété servit de camp de vacances pour les garçons.

A nouveau, tout allait bien dans la région jusqu’à une nuit horrible de 1963, lorsqu’un éducateur découvrit que quatre jeunes garçons avaient disparu de leur tente. Dans l’obscurité, le personnel a cherché les enfants disparus sur le terrain, mais ils n’ont trouvé aucune trace d’eux.

Au fur et à mesure que le jour se levait, ils s’approchaient de la porte et découvraient les restes des garçons disparus. Leurs têtes coupées avaient été empalé sur les pics de la grille de fer. Leurs corps n’ont jamais été retrouvés et leur meurtrier n’a jamais été identifié.

La police soupçonnait qu’un des conseillers du camp avait commis le crime, mais il n’y avait jamais assez de preuves pour le prouver. Après le scandale, le camp a été forcé de fermer et la propriété est restée vacante depuis.

Depuis, on dit que la porte est hantée par les enfants qui y sont morts. Les personnes qui passent devant la porte la nuit affirment avoir entendu les cris et les pleurs des enfants. D’autres affirment avoir vu le sang couler sur les supports en fer forgé de la porte.