Isidore Fink était un blanchisseur, il aurait été assassiné sans que personne ne sache qui était le tueur et comment le meurtre avait été commis…

Le soir du 9 mars 1929, à 10 h 30, Mme Locklan Smith entendit des cris provenant du bâtiment voisin, une blanchisserie situé au 4 East 132nd Street à New York. Elle a immédiatement appelé la police, qui a fouillé les lieux  jusqu’à ce qu’ils trouvent une petite pièce bien verrouillée à l’arrière. Incapables d’entrer en forçant les serrures, les policiers ont finalement réussi à y accéder en soulevant un petit garçon et en le faisant s’introduire par une petite fenêtre restée ouverte.Il déverrouilla ensuite les verrous de la porte de l’intérieur. 

Dans la pièce gisait le corps du propriétaire de la blanchisserie, Isidore Fink, qui avait reçu une balle dans la poitrine et une autre dans la main gauche. Des brûlures de poudre ont indiqué que l’arme avait été tirée à bout portant, et pourtant aucune arme n’a été trouvée dans la pièce. Tout laissait pourtant penser à un suicide si ce n’est que l’arme n’était pas là…

L’enquête montra qu’Isidore ne s’était pas suicidé, il avait été assassiné, bien que de l’argent dans le coffre-fort et dans la poche de la veste de Fink laissait entendre que le vol n’était pas le motif.

Au début, la police pensait que le meurtrier avait dû s’échapper par la fenêtre car Isidore verrouillait toujours les portes de l’intérieur en toute sécurité lorsqu’il travaillait seul la nuit. Mais non seulement la fenêtre aurait été trop petite ou difficile à franchir (à moins que le meurtrier n’ait été un nain ou un petit enfant), elle n’expliquait pas non plus pourquoi le meurtrier n’avait pas simplement ouvert la porte et franchi celle-ci à la place…

D’autres ont suggéré que Fink avait été abattu par la fenêtre, mais des tests ont montré que les brûlures de poudre ne seraient visibles que si l’arme avait tiré à une distance de quelques centimètres. Par conséquent, , il devrait se prononcer de la sorte aussi Aucun autre indice n’a jamais été trouvé et, deux ans après la mort de l’infortuné M. Fink, le commissaire de police de New York, Edward P. Mulrooney, a été contraint de déclarer que l’incident était un «mystère insoluble».