C’est en 2014 que deux jeunes étudiantes hollandaises faisant une randonnée dans le Panama dans la région de Boquete disparaisse dans la jungle on ne retrouvera qu’une partie de leurs dépouilles que quelques mois plus tard…


Kris Kremers et Lisanne Foon sont deux jeunes étudiantess faisant une pause dans le cursus pour quelques mois afin de travailler dans l’humanitaire dans la Panama. Les deux jeunes filles partent donc, mais découvrent malheureusement que l’organisation sur place n’avait pas prévu leur arrivé. Elles devaient attendre afin qu’on leur affecte une mission. Elles décident toutes les deux d’en profiter pour visiter la région et de faire une longue randonnée dans la jungle.


C’est le 1er avril que les deux étudiantes partent dans la jungle. Des témoins racontent avoir vu les deux amies sortir du sentier à 10h du matin. Il semble qu’elles aient passé un bon moment, elles ont pris de nombreuses photos qui furent retrouvé plus tard. Mais, vers 16 h 39, Kris appelle le numéro d’urgence 112. Malheureusement pour elles, la zone où elles se trouvent n’est pas couverte par le réseau. Douze minutes plus tard, c’est le téléphone de Lisanne qui émet un appel aux urgences sans résultat. Les deux jeunes femmes s’étaient enfoncées dans une partie de la jungle que même les habitants de la région évitent. Il semble que le 3 avril, elles aient essayé d’appeler les secours en vain. D’après ce que l’on a pu trouver, le 5 avril la batterie du téléphone de Froon a été complétement déchargée. Le téléphone de son amie n’a pas été utilisé avant le 6. Il semble que ce jour-là de nombreux essais de code PIN ait été fait sans que le code soit retrouvé. Des tentatives d’appel aux urgences, mais cette fois locale (le 77), ont été fait le 7 et 10 avril sans résultat. Le 11 avril, le téléphone a été allumé à 10h51 puis éteint à 11h56.
Cette randonnée n’aurait dû durer qu’une journée, mais le soir elle ne sont toujours pas rentré. Le lendemain, la police est prévenue et des recherches sont lancées afin de retrouver les deux jeunes femmes. Le 3 avril, l’expédition est lancée, mais malheureusement sans aucun résultat. Le 6 avril, des renforts sont envoyés, et une récompense est proposée, mais sans aucun résultat.


C’est au milieu du mois de juin qu’une femme découvre près de la rivière du serpent un sac-à-dos. Il est confié aux autorités à l’intérieur se trouve des sous-vêtements, deux téléphones portables, deux paires de lunettes de soleil, une bouteille d’eau, un appareil photo numérique et quatre-vingt-trois dollars ainsi que le passeport de Lisanne.
La police analysa les photos prisent par l’appareil photo. La plupart datent du 1er avril, mais, une semaine plus tard quatre-vingt-dix photos ont été prise entre 1h et 4h du matin. Sur celle-ci, on ne voit pratiquement rien. Seules, trois semblent intéressantes. Sur l’une d’entre elle, on peut voir un arbuste avec deux sacs de plastique rouge accrochés à ses branches sans que l’on en comprenne la signification. Sur la dernière, on peut voir ce qui ressemble à des cheveux.


En août 2014, près de l’endroit où le sac a été retrouvé, on découvrit une chaussure avec un pied dedans. Le pied n’a pas été tranché, il s’est détaché suite à la décomposition du corps qui a dû séjourner dans l’eau. On retrouva aussi des fragments d’os et les restes d’un bassin. Des analyses ADN ont montré que ces restes appartiennent aux deux jeunes femmes. Aucune trace de blessures a été retrouvé permettant de découvrir la raison de leur mort.


Un peu, plus tard, on retrouva sur un rocher un short plié appartenant aux victimes. On retrouva aussi trois autres traces ADN n’appartenant pas aux étudiantes.


Que s’est-il passé ? Est-ce une tribu qui les a attaqués ? Des trafiquants de drogue ? Pourquoi le code du téléphone était erroné ? Que s’est-il passé la nuit où les photos ont été prises ? Est-ce que Kris et Lisanne essayaient de s’éclairer ? Avaient-elles peur de quelque chose ? On peut penser qu’elles ont réussi à survivre dans la jungle une semaine, mais on ne sera sans doute jamais la cause de leur mort. Des histoires locales parlent d’une tribu de cannibales aveugles qui hanteraient les nuits, peut-être ont-elles fait une mauvaise rencontre…