Cette curieuse histoire se déroule à la fin des années soixante-dix. Une femme travaillant dans un hôpital fut retrouvée assassiné et son fantôme aurait aidé à résoudre l’affaire…

C’est en février 1979 que le corps sans vie de Terisita Basa est retrouvé à Chicago. Un appel avait été effectué aux pompiers suite à un début d’incendie. Quand les pompiers arrivèrent ils découvrirent le corps de Terisita Basa. Elle avait été poignardée à la poitrine avec un couteau de boucher qui s’y trouvait encore. Sur le cadavre avait été placé un matelas qui avait été brûlé et qui était la cause du début d’incendie. Son corps était totalement nue. En plus du meurtre, ses bijoux avaient été volé.

Terisita Basa Travaillait à l’hôpital de Chicago. Elle était née en 1929 et venait des Philippines. Un de ses collègues, Remy Chua était passionné de paranormal et comme l’enquête piétinait, il essaya de contacter son amie à l’aide du spiritisme.

D’après Remy Chua, l’esprit de sa collègue la contacta lui montrant des visons effrayantes et il commença aussi à voir le visage d’un homme en même temps que celui de Terisita. Il put aussi décrire la femme de l’agresseur qui portait les bijoux de la victime.

C’est finalement un employé de l’hôpital qui fut mis en examen grâce au témoignage de Chua. Alan Showery, un préposé aux soins à l’hôpital, s’était rendu à l’appartement de Basa en février pour l’aider à réparer un poste de télévision. À un moment donné, il l’a agressée, tuée, volée des bijoux et incendié le matelas.

Chua fut même capable de décrire ce qu’il était advenu des bijoux que Showery avait donnés à sa conjointe de fait. C’est le Dr Chua qui a convaincu son épouse de donner à la police.

Showery Fut condamné à 14 ans de prison pour le meurtre de Teresita. L’esprit de la victime semble avoir aider les autorités à résoudre cette horrible affaire… A moins que Chua savait peut-être qu’Alan se rendait à l’appartement de Basa et n’avait tout simplement pas le courage de se présenter à plus tard. Elle inventa alors une histoire pour excuser son hésitation.