Au XVIIIe siècle un mystérieux, noble parcourra l’Europe, il sera connu sous le nom de Comte de Saint-Germain…

Ces origines restent obscures, il semblerait qu’il soit né en 1696, pour certaines personnes, il serait l’enfant illégitime du Prince François II de Transylvanie. Dans tous les cas, tous ceux qui l’ont connu sont certain qu’il était d’origine noble. Il était très instruit, et il connaissait très bien les arts en plus de la chimie.
Ses aventures commenceraient à Londres où il est connu comme un musicien talentueux. Il quitte l’Angleterre en 1746 et l’on perd sa trace durant douze ans. D’après certaines sources, il serait parti afin d’effectuer des recherches en Alchimie en Allemagne. Mais certaines personnes affirment qu’il a visité l’Inde et le Tibet. Quoiqu’il en soit, il possédait de grandes connaissances sur l’Orient.

C’est en 1758 que l’on retrouve sa trace à Paris où il demande l’audience au Roi de France afin d’obtenir une maison royale dans le but de poursuivre ses recherches, car il voulait offrir au Roi Louis XV « la plus riche et la plus rare découverte qu’on ait faite ».

On lui confira le Château de Chambord pour lui et ses assistants. Il deviendra un des familiers du Roi qu’il avait fortement impressionné. Malheureusement, il s’attira l’animosité de certains nobles qui cherchèrent à le discréditer.
Durant la guerre de Sept Ans, Saint-Germain sera envoyé par le roi afin de négocier avec les Pays-Bas. Malheureusement, un de ses adversaires convainquit le Roi qu’il était un espion. Avant d’être arrêté, le comte s’enfuit en Angleterre. Il sera ensuite vu en Italie, Russie, Saxe et Prusse. Il semblerait qu’il fût à la recherche de pigments.

En 1766, il se met sous la protection du Roi de Prusse Frédéric II. Il repartira un an plus tard pour arriver dans la Baltique. Là, il sera hébergé par le prince de Hesse-Cassel. Il décédera le 27 février 1784 à Eckernförde, dans le Schleswig, âgé de 93 ans.

Il était toujours habillé de somptueux habits. Il ne mangeait que des pilules, du pain et du gruau. Il était parfaitement polyglotte. Il était un artiste aussi bien en musique qu’en peinture. Il avait étudié l’alchimie et serait l’auteur du livre La Très Sainte Trinosophie. D’après certaines personnes, il aurait réussi le Grand Œuvre Alchimique qui lui aurait offert l’immortalité.

En effet, des témoins l’auraient vu à plusieurs époques. Le compositeur Rameau se souvenait d’avoir vu Saint-Germain en 1701. La comtesse de Cergy l’avait vu à Venise, 50 ans plus tôt. En 1932, un aviateur américain dont l’appareil s’était écrasé près d’un monastère au Tibet, il affirma qu’il avait rencontré parmi les moines un homme qui prétendait être le comte de Saint-Germain. Mademoiselle Lenormand, durant le premier empire, affirmera qu’il était toujours vivant à son époque. Le baron de Gleichen, racontera que Saint-Germain avait vécu depuis l’antiquité. Plus récemment encore, Richard Chanfray, un ancien compagnon de Dalida, racontera être le comte de Saint-Germain.

Il restera sans doute dans l’imaginaire un être immortel venu du fond des âges. On ne connaîtra sans doute jamais sa véritable identité. Il est certain qu’il était un grand érudit et un passionné de science ce qui a sans doute fait de lui une légende. Ses connaissances en alchimie ont fait croire qu’il avait découvert la recette de l’immortalité. En attendant, il sera sans doute l’un des personnages les plus mystérieux du XIIIe siècle…