C’est incroyable cas date des années soixante, une activité paranormale s’est déroulée dans un cabinet d’avocat et n’a jamais été expliqué…

Tout commença en novembre 1967 dans le cabinet d’un avocat travaillant dans la ville de Rosenheim près de Munich. Me Sigmund Adam est un avocat très connu de la ville et il s’alarme que depuis quelques temps les disjoncteurs sautent, les ampoules grilles ou se dévissent et tombent. Les tubes néons se décrochent, les plafonniers oscillent, les téléphones sonnent sans qu’il y ait de correspondant.

L’avocat pense tout de suite à des problèmes électriques. Il appelle la compagnie d’électricité qui envoie des techniciens sur place. Et, en effet, les employés détectent bien des variations importantes sur l’intensité et la tension électrique. Les anomalies sont observées par de nombreux témoins. Ne trouvant pas l’origine de la panne, un groupe électrogène fut installé afin de voir si le problème ne venait pas de la ligne. Malgré cela, les problèmes continuèrent et s’intensifièrent…

En effet, à partir de décembre 1967, l’activité devint beaucoup plus forte. Des tableaux commencèrent à se décrocher et à se retourner. Deux fois, une armoire à document pensant plus de cent cinquante kilogrammes décolla du sol d’environ trente centimètres. Des tiroirs sortirent de leurs logements sans qu’il y ait quelqu’un à proximité. Il fallut deux hommes pour la remettre en place. Une quarantaine de témoins purent observer ces activités.

Devant tous ces événements inexpliqués, deux professeurs d’université de l’institut Max-Planck de Munich seront envoyés sur place. Les professeurs F. Karger et le physicien G. Zicha ont pu observer et enregistrer les différentes manipulations. Les deux scientifiques émirent un rapport officiel contenant dix-neuf pages.
Le rapport expliquait que malgré l’utilisation de méthode scientifique, les événements qui se déroulaient n’avaient aucune explication rationnelle. Les phénomènes résultaient de force non-périodique de courte durés. Ils n’étaient pas liés à un phénomène électrodynamique connu. Les déplacements semblaient être sous le contrôle d’une forme d’intelligence qui semblait vouloir échapper aux recherches.

L’avocat décida de porter plainte contre X dans l’espoir d’éclaircir l’affaire. Il contacta aussi l’Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (IGPP) de Fribourg, un institut spécialiste en paranormal. L’enquête qu’ils firent montra que les phénomènes ne se déroulaient que durant les heures de bureau. Un peu, plus tard, ils mirent en corrélation les activités avec la présence d’une jeune employée de 19 ans, une certaine Anne-Marie. Ils se rendirent compte que les plafonniers se balançaient et les ampoules éclataient sur son passage.

Mi-janvier 1968, elle partit pour un autre cabinet d’avocats. Avec son départ, les phénomènes s’arrêtèrent immédiatement. Mais à son nouvel emploi, l’activité continua quelque temps avant de s’arrêter définitivement.

C’est l’une des affaires de type poltergeist qui a été la plus observée et étudié par des méthodes scientifiques. Les témoignages sont nombreux et les scientifiques qui ont fait les recherches n’ont trouvé aucune forme d’explication. Le lien avec la jeune employée est assez clair. Il semble que dans la plupart des affaires de poltergeist l’activité soit liée à une personne, souvent jeune comme des adolescentes. Certains spécialistes y voient un lien entre les changements qui se déroulent dans ces moments-là avec l’activité psychique qui produirait une activité de psychokinésie ou bien que certains esprits s’accrocheraient à ces jeunes personnes…