Cette terrible affaire date de 1879, une prostituée aurait été assassinée de façon horrible et son fantôme continuerait à hanter le quartier de Griffintown…

C’est le 26 juin 1879 que Mary Gallagher est découverte morte assassinée dans un appartement de Montréal. La scène de crime est horrible. Sa tête a été tranchée à coups de hache et mise dans un panier. Sur place, Susan Kennedy, une amie de la victime, prostituée aussi, ainsi que Michael Flanagan, un client, sont retrouvé tous les deux ivres. Susan a sa robe couverte de sang, mais semble inconsciente au moment de l’arrivée de la police.

Si au départ de l’investigation Flanagan est soupçonné du crime, l’enquête suspecte ensuite Susan qui est locataire ou femme du locataire des lieux, les sources diverges sur ce point. En effet, les deux femmes étaient très proches, elles buvaient régulièrement ensemble et travaillaient ensemble à l’occasion.

L’investigation montera que les deux femmes avaient attiré Michael, un habitué, afin de boire et avoir des relations ensemble. Finalement, il aurait été plus attiré par Mary que par Susan. Cette dernière, dans un accès de fureur et aussi à cause de l’alcool, aurait pris une hache et décapité, Mary. Flanafan, de son côté, était ivre et inconscient au moment des faits. Susan aurait simulé son coma éthylique afin de faire croire qu’elle était innocente.

Kennedy fut condamné à mort, au départ Michael fut inculpé lui aussi, mais il fut innocenté. Le procès se déroula en octobre 1879. Susan devait être pendue le 5 décembre, mais finalement sa peine fut commuée en prison à vie. Elle affirma toute sa vie qu’elle était innocente par un curieux hasard, Michael Flanagan décéda noyer à la suite d’un accident… Quant à Susan, elle fut finalement libérée au bout de 16 ans de prison.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là… En effet, le 26 juin 1942, le fantôme de Mary aurait été aperçu dans le quartier de Griffintown. La rumeur raconte que tous les sept ans, son fantôme reviendrait à la recherche de sa tête qui avait été tranchée… Peut-être que son esprit rechercherait désespérément la justice si le coupable n’avait pas été le bon…