Cette incroyable affaire a eu lieu au début du vingtième siècle, une série de meurtres se déroula à la Nouvelle-Orléans, les assassinats étaient tellement terribles que certaines personnes penseront qu’ils étaient perpétrés par un démon…

Joseph Maggio et son épouse tiennent ensemble une épicerie et vivent dans un appartement au-dessus du magasin. Le 23 mai 1918 ils furent retrouvés morts. L’homme et la femme avaient égorgé, mais, en plus, le tueur avait utilisé une hache pour leur fracasser le crâne.

L’enquête montra que la porte de derrière avait été découpé avec l’outil qui avait servit à les massacrer. L’assassin n’avait rien volé, ni bijoux, ni argent. Il semblerait qu’il ait aussi laissé un message, car une inscription avait été découverte non loin des lieux du crime. Il était écrit : « Mme Joseph Maggio siégera ce soir. Il suffit d’écrire Mme Toney ».

Le rasoir qui servit à égorger le couple fut retrouvé dans le jardin. Il appartenait au frère de Joseph, un barbier. Il devint le principal suspect pendant quelque temps. Mais un témoin affirma avoir vu un inconnu à proximité des lieus du crime.

Le 27 juin, il est aux environs de 7 h du matin lorsque John Zanca, un boulanger, découvre Louis Besumer et Harriet Lowe, un épicier et sa maîtresse. Le couple était grièvement blessé, les blessures avaient été elles aussi fait par le même type d’arme que pour les Maggio. Près d’eux une hache recouverte de sang avait été découverte. Rien n’avait été volé chez eux. Le meurtrier à la hache avait encore frappé.

Harriet réussit à décrire son agresseur comme étant grand et ayant la peau sombre. Il perdit en partie l’esprit et affirma que c’était son compagnon qui était le responsable. Il fut finalement innocenté, en effet comment, aurait-il pu se fracasser le crâne tout seul…

Le 5 août, Mme Edward Schneider, enceinte de huit mois, se réveilla brusquement. Une silhouette sombre et imposante se trouvait devant elle. Elle se mit à hurler, mais un terrible coup s’abattit sur elle la laissant inconsciente. Son mari arriva plus tard le découvrant dans son sang. La jeune femme survécu et pu donner naissance à sa fille. Aucun indice ne fut retrouvé sur les lieux permettant de découvrir l’agresseur.

Le 10 août 1918, Pauline et Mary Bruno agréent de 16 et 13 ans entendirent des bruits sourds dans la chambre de leur oncle. En entrant, ils virent leur oncle grièvement blessé avec le crâne ouvert par endroit. L’agresseur s’enfuyait au même moment. D’après leur description, l’homme était habillé avec un costume sombre et un chapeau. Il avait la peau sombre et semblait de très grande taille. Étrangement, il avait réussi à s’introduire dans la maison par un passage très étroit ce qui étonna les policiers.

Malheureusement, leur oncle décéda quelques jours après. La population fut prise de panique, en effet, la police n’avait aucun suspect et les crimes étaient terrifiants et semblaient frapper au hasard. Des épiciers avaient retrouvé des haches dans leur jardin. Le 11 août, Al Durant découvrit dans son arrière-cour une hache et des ciseaux. Tout laissait penser que le tueur avait essayer d’entrer par effraction, il aurait abandonné finalement.
Durant la même période, des rumeurs affirmèrent que l’assassin se déguisait en femme pour passer inaperçu. Plusieurs personnes affirmèrent avoir trouvé des traces d’effraction. Mais il semble que la population fût en panique et commençait à voir le tueur partout.Tout sembla se calmer durant quelques mois, mais le 10 mars 1919 le tueur refit surface. C’est en pleine nuit que Iorlando Jordano entendit des bruits chez ses voisins. Il découvrir Mme Cortimiglia en sang tenant sa fille décédée dans ses bras. Son époux était sur le sol, le crâne fracturé. L’assassin n’avait laissé aucune trace, seulement la porte fracturé et la hache couverte de sang sous le porche. Quelques jours plus tard, le 14 mars, le journal New Orleans Time-Picayune, reçut une lettre. Elle semblait venir de l’homme à la hache:

Estimés Mortels,
Ils ne m’ont pas pris, et ils ne le feront jamais. Ils ne m’ont jamais vu, car je suis invisible, tout comme l’éther qui entoure votre Terre. Je ne suis pas un être humain, mais un esprit et un démon de l’enfer le plus chaud. Je suis celui que vous, néo-orléanais et votre folle police, appelez l’Homme à la Hache.
Quand je l’entendrai, je viendrai et réclamerai d’autres victimes. Moi seul sais qui ils doivent être. Je ne laisserai aucune preuve, sauf ma hache sanglante, barbouillée du sang et du cerveau de celui que j’aurai envoyé ci-dessous pour me tenir compagnie.
Si vous le souhaitez, vous pouvez dire à la police de veiller à ne pas m’énerver. Bien sûr, je suis un esprit raisonnable. Je n’ai pas été offensé par la façon dont ils ont mené leurs investigations dans le passé. En fait, ils ont été si profondément stupides qu’ils m’ont amusé, moi et Sa Majesté satanique, Francis Josef etc. Qu’ils ne cherchent pas à découvrir qui je suis, car il vaudrait mieux qu’ils ne fussent jamais nés plutôt que d’encourir la colère de l’Homme à la Hache. Je ne pense pas qu’un tel avertissement soit nécessaire, car je suis sûr que la police m’esquivera toujours, comme elle l’a fait dans le passé. Ils sont assez sages et savent comment se tenir à l’écart du danger.
Sans aucun doute, vous, néo-orléanais, pensez que je suis un meurtrier des plus horrible, ce que je suis, mais je pourrais être bien pire si je le voulais. Si je le souhaitais, je pourrais visiter votre ville tous les soirs. Je pourrais tuer des milliers de vos meilleurs citoyens à volonté, car je suis en relation étroite avec l’Ange de la Mort.
Maintenant, pour être exact, à 0h15 (temps terrestre) mardi soir prochain, je vais passer à la Nouvelle-Orléans. Dans mon infinie miséricorde, je vais vous faire une petite proposition, à vous les gens. La voici:
Je suis très friand de musique de jazz, et je jure par tous les diables des régions basses que chaque personne chez qui se trouvera un groupe de jazz en train de jouer au moment que je viens de mentionner sera épargnée. Si tout le monde a un groupe de jazz, bien, alors tant mieux pour vous les gens. Une chose est sûre, c’est que certains d’entre vous qui n’écouterez pas de jazz mardi soir (s’il y en a un) goûteront de la hache.
Eh bien, comme j’ai froid et que je me languis de la chaleur de mon Tartare natal, il est temps que je quitte votre maison terrestre et que j’arrête mon discours. En espérant que vous vouliez bien publier cela, ce qui pourrait vous convenir, j’ai été, je suis et je serai le pire esprit qui ait jamais existé que ce soit dans la réalité ou dans le royaume de la fantaisie.
L’Homme à la Hache

Un nouveau vent de panique de répandit à la publication de cette lettre. Et le soir en question, tout le monde fit entendre de la musique dans les maisons… Et aucun meurtre ne se produisit…

Durant plusieurs mois, il n’y eu plus de nouvelle du tueur. Malheureusement, le 10 août, Steve Boca, un épicier, se réveilla en sursaut. Devant lui se tenait une silhouette sombre avec une hache. Il perdit conscience après un coup violent. Quand il revint à lui, il réussit à sortir et chercha du secours chez un de ses amis près de chez lui. La police fut prévenue et se rendit chez lui. La porte avait été découpée et la hache fut retrouvée. Le tueur était de retour…
Le 2 septembre William Carson, un pharmacien, tira avec son fusil sur un inconnu qui s’était introduit chez lui. La porte était fracturée et la hache était présente elle aussi.Le 3 septembre, c’est au tour de Sarah Laumann. Agée de 19 ans, elle vivait seule. Elle fut retrouvée par ses voisins qui n’avaient pas eu de nouvelle d’elle. Elle était inconsciente mais vivante. Elle raconta avoir été attaquée par un homme qui avait une hache.
Le 27 octobre, Mike Pepitone, un épicier, fut attaqué et tué en pleine nuit. Sa femme témoigna avoir vu un homme de grande taille s’enfuir avec une hache. Ce fut la dernière agression. Le tueur avait disparu comme il était apparu. La police ne découvrit jamais son identité. Il y eu de nombreux suspects, mais aucun d’eux ne fut reconnu coupable. Toutefois, un ancien détective à la retraite, John Dantonio, pensa que le tueur avait déjà sévi en 1911. En effet, des meurtres similaires s’étaient déroulés.
Personne ne sera sans doute jamais qui fut le meurtrier à la hache de la Nouvelle-Orléans…