Cette étonnante histoire se passe à Saint-Louis. Pearl Curran est une jeune femme ayant une vie tout ce qu’il y a de plus classique jusqu’à un soir de 1913. Ce soir-là, son mari avait invité des amis afin de jouer aux cartes. Les épouses quant à elle avait décidé de faire une séance de spiritisme avec une table de ouija afin de s’occuper…

Ce n’est pas sans surprise de Pearl et ses deux amies eurent une réponse d’un esprit. En quelques questions, elles apprirent qu’elles étaient en présence de l’esprit d’une femme, une certaine Patience Worth. Il fallut plusieurs séances et plusieurs soirées pour en savoir plus sur cette femme…

Elle leur raconta qu’elle était une immigrée anglaise née en 1649 dans le Dorsetshire. Elle se serait installée en Nouvelle-Angleterre en 1670. Mais serait malheureusement décédé quelques années après, tuée comme le racontait par un « peau-rouge » à l’âge 45 ans.

Après plusieurs échanges Patience lui aurait proposé de lui dicter des livres durant des séances de spiritisme. Durant une vingtaine d’année Pearl écrivit plusieurs romans et poèmes dictés par l’esprit de la femme du dix septième siècles. Ces textes se situaient à l’époque de la vie de l’esprit qui lui dictait ces textes. Les échanges furent entrecoupés par les grossesses et les mariages de Pearl. Elle eut quatre enfants et se maria trois fois. C’est en 1937 que Pearl Curan décéda d’une pneumonie, neuf jours avant Patience avaient mis fin à leurs collaborations d’écriture.

Les livres qui ont été publiées par cette étonnante association avaient une syntaxe typique du dix septième siècle. On y retrouvait quatre-vingts dix pourcent d’anglais ancien et dix pourcent de français archaïque. Pearl avait eu une éducation assez modeste, en effet, elle avait quitté l’école à quatorze ans après une dépression. Après elle était devenu professeur de piano et de champs jusqu’à son mariage avec un certain M. Curran beaucoup plus âgé qu’elle. De part son éducation et ses connaissances, elle n’aurait pas pu écrire des textes ayant ces tournures ainsi que les informations historiques.

Malheureusement malgré la qualité de ces textes, ils ne furent jamais vraiment accueillis par la critique ni même vraiment édité. Pearl ne gagna pratiquement pas d’argent sur ces textes et encore aujourd’hui ces textes ne sont disponible que sur demande et étudier que par certains occultistes.

Aujourd’hui encore, il est difficile de dire s’il s’agit d’une véritable conversation entre une femme et un fantôme d’un dix-septième siècle, d’une supercherie ou bien d’un phénomène de réincarnation avec une mémoire de vie antérieure qui serait ressorti lors des séances. Les recherches qui ont été menées ont retrouvé deux femmes ayant vécu au dix-septième siècle dans le Dorset. Peut-être que l’une d’entre elles étaient l’esprit qui a dicté ces romans et poèmes…