Nous sommes en 1692, dans l’État du Massachusetts aux États-Unis, dans la petite ville de Salem. Samuel Parris, le pasteur du village vit tranquillement avec sa femme, sa fille Élisabeth, sa nièce Abigael et son esclave Antillaise Tituba. \nTituba la jeune esclave passait beaucoup de temps avec les deux jeunes filles et leur racontait souvent des histoires, des contes et légende des Antilles, leurs parlant de sorcellerie, de vaudou et de toute sorte d’histoire du folklore de sa région de naissance. Les deux fillettes sont passionnées par ces récits, et, petit à petit sombre dans une forme de délire. Elles font progressivement des crises de convulsions, et délirent devant tout le monde… La médecine de l’époque ne vit aucun trouble, elles étaient toutes les deux en parfaite santé. On déclara qu’elles avaient été victimes de sorcellerie…

À cette époque la religion est très implantée, et les deux jeunes filles se croient possédées par le démon et lance des accusations de sorcellerie.

L’esclave de la famille sera arrêtée pour sorcellerie, ainsi que deux femmes, Sarah Osborne qui allait rarement à l’église et une mendiante Sarah Good. Lors du procès mené par Jonathan Corwin et John Hathorne dans une maison que l’on appellera la maison des sorcières, chaque fois que les deux fillettes regardaient les « sorcières », elles étaient prises de convulsions, de tremblement et criaient qu’elles avaient été possédées. Les deux jeunes filles accusèrent une centaine de personnes, et même deux chiens. À cette époque, pour s’en sortir, il était préférable d’avouer pour évider le bûcher et donc ils avouèrent les faits, il y eut de nombreuses exécutions. Tous les marginaux, les gens un peu étranges étaient accusés sans aucune raison, et furent emprisonnés quelques mois après plus de soixante-dix personnes étaient dans les prisons de Salem et de Boston.

Tout cela continua jusqu’à ce qu’une accusation tombât sur la femme du gouverneur locale… Finalement tout fut remis en question au moment où le gouverneur fit une enquête pour disculper sa femme et aussi, car de nombreuses pétitions avaient été écrites, et les deux fillettes reconnurent avoir menti. Les gens qui avaient été condamnés furent innocentés et libérés, des excuses furent présentées, mais, hélas, plusieurs personnes périrent. Plus de deux cents personnes furent accusées de sorcellerie pendant cette période à cause du délire lié à des peurs superstitieuses de deux fillettes…