De tous les cas de Poltergiest, celui de la partite ville d’Enfield près de Londres est surement l’un des plus connus, mais aussi l’un des plus effrayants.

Tout commença en août 1977 lorsque Peggy Hodgson contact la police. Peggy est la mère de quatre enfants Margaret 14 ans, Janet 11 ans, Johnny 10 ans et Billy 7 ans. Elle raconte que deux de ses enfants auraient été les témoins de manifestations paranormales. En effet, des meubles se seraient déplacés, tout seul, dans la maison.

C’est Janet qui aurait été la première à avoir vu des phénomènes étranges. Elle partageait sa chambre avec Johnny et elle aurait ressenti son lit bougé. Ensuite, à la fin du mois d’août, probablement le 31, elle et son frère aurait entendu des bruits de frottement. En se levant, ils auraient vu la commode de la chambre se déplacer toute seule. La mère arriva sur les lieux sans comprendre ce qui s’était passé. Elle remit le meuble en place, mais celui-ci se remit à bouger sans explication. Elle essaya de le remettre une nouvelle fois en place, mais il semblait figer, impossible de le déplacer. Ils descendirent au séjour et entendirent des bruits, comme des coups. Peggy pensa à des cambrioleurs, mais la maison était vide en dehors de sa famille.

La mère décida de contacter la police dans l’espoir que les forces de l’ordre pourraient trouver quelque chose. Une fois sur place, une policière, WPC Carolyn Heeps raconte avoir vu une chaise s’élever et se déplacer toute seule devant tout le monde.

La police n’avait aucune idée de l’origine de ces manifestations. Finalement, ils conseillèrent de contacter un journal anglais, le Daily Mirror. Une fois les journalistes sur place l’activité a cessé. Mais au moment de repartir, les phénomènes se sont à nouveau manifestés. Un des photographes venus sur place d’est pris un jouet au visage. Des photos et des témoignages furent laissé par les journalistes tout aussi étonnés que la famille sans trouver aucune explication rationnelle.

C’est à ce moment-là que Maurice Grosse de la Society for Psychical Research entra en scène. Il raconte que lorsqu’il s’est rendu sur place, il a pu voir l’activité de ce fantôme. Des jouets se déplaçaient dans les pièces. Étrangement quand on les touchait, ils étaient chauds. Il a aussi entendu les bruits de coup que la famille avait entendu. Ces bruits semblaient venir de partout à la fois, impossible de les localiser. Durant son investigation, il raconte avoir vu des canapés voler, des tables et des meubles se déplacer et tourner. Il a vu aussi des pièces de monnaie apparaître. Une fois, il raconte avoir vu Janet être tirée par une jambe dans l’escalier, lui et la voisine essayèrent de la tirer dans l’autre sens sans succès. Un peu comme si une personne essayait de l’emmener.

Il semble que c’est Janet qui ait été la plus touchée. Par moment, elle semblait possédée. Elle parlait avec une voix qui n’était pas la sienne. Dans ces moments-là, elle refusait qu’on la voie.

Les phénomènes ont duré environ dix-huit mois avant de progressivement s’arrêter sans aucune explication de la même façon qu’ils avaient commencée.

Les études qui ont été faites sur ce cas ont montré que les filles ont triché à plusieurs moments, mais cela n’explique pas toutes les manifestations. D’ailleurs, les enfants auraient fait cela dans le but de voir si les scientifiques étaient ou non-sérieux.

Dans le domaine du spiritisme, il est courant que les poltergeists soient lié à la présence d’adolescent. Il semblerait qu’il ne s’agisse pas de la manifestation d’esprit dans ces cas-là, mais que les enfants développeraient une sorte d’activité liée à la psychokinésie et qu’ils déplaceraient les objets. Les sensations de mal-être ou de colère de leurs âges s’exprimeraient de façon psychique dans ces manifestations paranormales.