Nous sommes en 1795 lorsqu’un adolescent habitant la Nouvelle-Ecosse chassant la perdrix sur une petite île aperçoit une poulie accrochée à la branche d’un arbre. En dessous, il peut voir ce qui semble être un petit renfoncement du sol, comme si la terre avait été creusée et qu’elle aurait été rebouchée. Pour lui, aucun doute, il s’agit de l’emplacement d’un trésor de pirates…

Il court rechercher deux de ses amis, et commence bientôt à creuser. Rapidement, ils tombent sur une couche de pierres plates. Une fois cette pierre enlevée, ils tombent sur des rondins de chêne. À environ six mètres encore des rondins, à neuf mètres encore une autre couche. Régulièrement, des couches de roche et d’argile sont placées. Mais après plusieurs jours les trois amis abandonnent devant l’étendue de leurs recherches.

Il s’ensuivra environ dix ans avant que quelqu’un reprenne les fouilles.

Simeon Lynds en 1804 entend parler de cette histoire, met en place une compagnie et entreprend de nouveaux forages.

Rapidement, ils dépassent la profondeur précédemment attente et découvre des couches d’algue, charbon et fibre de cocotier.

Quand ils dépassent les vingt-sept mètres ils découvrent une dalle avec une inscription qui semble indéchiffrable.

Arrivés à trente-trois mètres, ils font une pause pour la nuit, mais le lendemain, l’ensemble du puits est inondé. Pour l’équipe, il est impossible de le vider, même avec des sceaux et des pompes.

Au printemps suivant ils se lancent dans la création d’un second puits parallèle au premier, mais plus éloignés. En le faisant bifurquer vers le premier puis, l’eau se met à remplir vers le puits, finalement les deux puits se trouvent inondés sans savoir pourquoi.
L’équipe abandonne…

En 1849, une nouvelle équipe se lance dans la course au trésor. Cette fois, l’équipe utilise des méthodes de forage au lieu de simplement creuser. À cent dix mètres, la foreuse perce du bois, et attend du métal, pour eux, ils viennent de trouver les coffres.

Ils remontent du chêne et ce qui semble être un peu d’or venant de ce qu’ils pensent être une montre.

Ils leur faut maintenant atteindre les coffres, mais hélas le puits est toujours inondé. Ils décident de creuser un puits, mais rapidement celui-ci se retrouve inondé lui aussi. Mais ils font la découverte que cette eau est de l’eau salée.
En explorant l’île, ils découvrent qu’une sorte de plage artificielle a été construite, elle est constituée de galets et de pierres, le tout tassé avec des fibres de bois et d’algue. Un ensemble de cinq conduits permet de ramener l’eau provenant de cette sorte d’éponge pour inonder le puits. En enlevant la pierre gravée qui servait de bouchon, les premiers ouvriers ont permis à l’eau de venir remplir la structure.

L’équipe abandonne, ruiné…

En 1861, une équipe repart creusée, mais le puits s’effondre. Et finalement, la compagnie faite faillite en 1867.

1897, une équipe équipée d’une pompe à vapeur réussie à vider le puits, après avoir fait cinq forages et utiliser une pompe à vapeur et de la dynamite. Ils arrivent à cinquante mètres, et tombent sur du ciment. Il semble y avoir une voûte de deux mètres.

Finalement après des dépenses énormes et la découverte d’un second tunnel pour inonder le puits, les actionnaires de la société abandonnent.
Les recherches se succèdent depuis, menant à chaque fois les chercheurs à leurs ruines.

Dernièrement, des rumeurs parlent que bientôt de nouvelles excavations vont avoir lieu. Depuis tout ce temps, l’emplacement du premier puits a été perdu, l’île a été parsemée de forage, mais toujours rien n’a été découvert.

Le plus fou de cette histoire, c’est que personne ne sait ce qui se trouve au fond. Aucune histoire, aucune légende ne parle de cette île. Certains pensent au trésor des templiers, certain parle d’un trésor d’Atlante, d’Égyptien. Certains pensent à une tombe. Mais personne n’a de certitude. Les recherches ont coûté des fortunes, des morts se sont produites et pour certain même s’il existe un trésor, il est fort a parié que son prix est inférieur à tout ce qu’il a coûté.

Mais il y a forcément quelque chose de dissimuler en dessous… Mais quoi ?